Pour Makri : « Des forces laïques extrémistes ont gaspillé l’énergie du Hirak »

Pour Makri : « Des forces laïques extrémistes ont gaspillé l’énergie du Hirak »

Le Mouvement pour la société et la paix MSP, s’est exprimé ce mercredi 16 décembre, sur la situation politique actuelle du pays, notamment la dernière apparition du chef de l’État Abdelmadjid Tebboune.

Le président du parti Abderrazak Makri a publié ce mercredi le communiqué ayant sanctionné la réunion du bureau exécutif national du parti, tenue hier mardi.

À travers le communiqué, le MSP a exprimé « satisfaction quant à l’amélioration de l’état de santé du Président de la République après à son discours au peuple algérien lors de sa dernière apparition ».

« Nous avons pris note de l’intention du Président de la République d’achever la préparation de la loi électorale », ajoute le parti, tout en appelant « ceux qui ont échoué dans l’élaboration du document de la constitution de ne plus refaire les même erreurs en évitant la politique du fait accompli ».

Dans ce sens, le parti de Makri appelle « à l’adoption du dialogue et au consensus national pour fournir les conditions appropriées pour la relance d’un processus électoral transparent, juste et impartial ».

« Des forces laïques extrémistes qui ont gaspillé l’énergie créée par le mouvement populaire »

Concernant la situation actuelle du pays, le MSP impute la responsabilité de l’état de faiblesse et de dispersion que vit le pays dans le domaine politique, social économique et culturel ». Ce qui est dû « à la mauvaise gestion ».

Cette situation est également due, selon le parti, « à l’émergence des forces laïques extrémistes qui ont gaspillé l’énergie créée par le mouvement populaire, et ont fait manquer plusieurs opportunités de réforme ».

« Il faut mettre fin à la souffrance des Algériens bloqués à l’étranger »

Dans un autre volet, le président du MSP ajoute que son parti appelle « à mettre fin aux souffrances qu’endure la communauté algérienne à l’étranger, bloquée dans de nombreux pays », à cause de l’épidémie du coronavirus.

Selon lui, ces personnes « subissent des pressions sociales et économiques qu’ils ne peuvent plus supporter en raison de la suspension des déplacements à destination et en provenance de leur pays ».

Merzouk.A