Mort d’un jeune dans un commissariat à Oran : 5 policiers mis en cause

Mort d’un jeune dans un commissariat à Oran : 5 policiers mis en cause

Le procureur de la république près le tribunal d’Arzew (Oran), a révélé aujourd’hui que  le décès du jeune « Bilal Khaloufi » à l’intérieur du siège du 15e sûreté urbaine d’Oran, novembre dernier est du a un suicide.

« L’expertise de médecine légiste a conclu que le décès était la conséquence d’un acte de suicide en usant du cordant de son soulier sportif », lit-on dans le communiqué rendu public par le tribunal.

« Une enquête préliminaire a été ouverte par les services de la police judiciaire d’Oran sur les circonstances du décès de Khaloufi Bilal, en effectuant des examens matériels, tout en entendant toutes les parties ayant relation avec les faits, y compris le personnel de la sûreté concerné, qui était sur place au moment de l’incident, ainsi qu’une autopsie sur la dépouille du défunt », rappel le même communiqué.

Des agents de police impliqués

L’enquête menée par les services de la police judiciaire d’Oran, a révélé « l’implication des agents de police, relevant de la dite sûreté, dans des faits liés à l’endommagement de l’outil utilisé dans l’acte de suicide, tout en ayant tenté de dissimuler les faits, ainsi que la falsification des véritables faits dans les registres officiels », lit-on dans le même communiqué.

Le juge d’instruction a donc ordonné la détention provisoire de quatre employés de la police, alors qu’une policière a été placée sous contrôle judiciaire, ils sont tous poursuivis pour, faux et usage de faux dans des documents officiels, en y introduisant des modifications de manière à les vider de leur sens une fois avoir été achevés.

Ils sont également poursuivis pour poursuivis de crimes liés à « la détention arbitraire en dehors du cadre prévu par la loi dans des lieux désignés pour la détention des personnes arrêtées sans en informer l’autorité supérieure, d’occulter les traces du crime en changeant de lieu et en enlevant des pièces de leur lieu dans le but d’entraver le cours de la justice, de négligence entraînant la mort, ainsi que d’éluder la responsabilité civile et pénale en changeant d’endroits ».

Rédaction d’Algérie360