Alger : le calvaire des mendiants et des SDF

Alger : le calvaire des mendiants et des SDF
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Avec les tempĂ©ratures qui commencent a drastiquement baisser, le nombre des mendiants et des SDF est quant Ă  lui en hausse dans la capitale Alger. Ils se retrouvent la plupart du temps sans ressources mais surtout sans toit ou ils pourront s’abriter.

C’est sans doute cette catĂ©gorie de la population, les SDF et les mendiants, qui est la plus touchĂ©e par les dĂ©sagrĂ©ments que l’hiver apporte avec lui. On ne peut pas marcher dans les rues d’Alger sans croiser quelques-uns, Ă  la recherche d’un peu de nourriture dans les poubelles ou tendant une main tremblante Ă  la probable charitĂ© des passants.

Les efforts des associations ne suffisent plus

Selon le journal Al-Watan, on peut remarquer cette annĂ©e plusieurs initiatives un peu partout sur le territoire de la Wilaya d’Alger dans le but de venir en aide aux personnes dans le besoin, et notamment aux mendiants et aux sans abris.

En effet, une opĂ©ration est actuellement menĂ©e par les services de la Protection civile en coordination avec la circonscription administrative de Hussein-Dey, cette initiative visant le recensement et l’aide des plus dĂ©munis, voit Ă©galement participer  les Ă©lĂ©ments de la sĂ»retĂ© de DaĂŻra de Hussein-Dey et les agents de Netcom.

Le but de cette initiative est, selon un participant, d’offrir un toit aux sans abris, ainsi, ces derniers se voient conduits au centre d’aide de Dèly-Brahim.

Mais cela est loin d’ĂŞtre suffisant, car Ă  Alger-centre regorge de mendiants. Au niveau du parking du parc Sofia, on peut voir le dĂ©solant spectacle de plusieurs SDF qui n’ont trouvĂ© comme solution que de se rĂ©fugier sous le pont.

Un SDF quadragénaire qui affirme vivre sous le pont depuis plusieurs années a même déclaré que «Avec la crise sanitaire et le couvre-feu, c’est plus compliqué de trouver une miette à se mettre sous la dent. Ma seule voie de survie est de faire la manche comme beaucoup de SDF»

On peut Ă©galement rencontrer ces SDF Ă  Bab-El-Oued, pendant qu’ils sortent la nuit tombĂ©e, quand personne ne pourra les voir quand ils se cacheront sous leurs couvertures, pour se protĂ©ger du froid.

Les réfugiés, ces nouveaux mendiants

En plus Des citoyens algĂ©riens, on ne peut pas passer outre la multitude des rĂ©fugiĂ©s qui se sont improvisĂ© vite mendiants dans plusieurs localitĂ©s d’Alger. FrappĂ©s par le besoin, qu’ils soient Maliens, NigĂ©riens ou bien Syrien, on pourra toujours les croiser tendant la main ou vendant des papiers mouchoirs.

Ă€ Kouba par exemple, la majoritĂ© des mendiants sont des Syriens. En ce qui concerne les rĂ©fugiĂ©s subsahariens, on n’en voit presque que leurs femmes, les hommes Ă©tant la majoritĂ© du temps entrain de chercher un travail payĂ© Ă  la journĂ©e dans des chantiers de la capitale.

Il est utile de signaler que plusieurs opĂ©rations de rapatriements concernant ces rĂ©fugiĂ©s ont Ă©tĂ© lancĂ©es avant l’annĂ©e 2017, et qu’un rĂ©seau de trafic d’ĂŞtres humains a Ă©tĂ© mĂŞme dĂ©mantelĂ© par la police Ă  Dèly-Brahim.

RĂ©daction d’AlgĂ©rie 360.