France : Zemmour suggère l’expulsion des binationaux non assimilés

France : Zemmour suggère l’expulsion des binationaux non assimilés

Le polémiste controversé Eric Zemmour charge les binationaux : « ceux qui ne veulent pas être assimilés s’en vont ou alors on les renvoie », a-t-il déclaré lors d’un débat l’opposant à l’ancien juge Marc Trévidic.

Zemmour à déclaré pendant le débat transmis sur CNews, vouloir déchoir de leur nationalité française, les Français condamnés pour délinquance et ayant une double nationalité. Avant d’ajouter plus loin qu’une fois les délinquants en question déchus de leur nationalité, « ils ne seront plus français et on pourra les renvoyer en Algérie, au Maroc et en Tunisie ».

Des propos qui frôlent le racisme

L’essayiste français, condamné plusieurs fois par la justice pour ses propos racistes, n’a pas fait exception cette fois-ci en déclarant qu’il : « demande l’assimilation et le tri, c’est-à-dire que ceux qui ne veulent pas être assimilés on les renvoie. Sinon ça ne marchera pas et on ira vers un affrontement gravissime ».

Pour Eric Zemmour « l’assimilation c’est individuel. C’est une appropriation de l’histoire et des mœurs du pays ou l’on s’installe, et non pas une simple intégration, qui est simplement une intégration économique ou le respect des lois ». Zemmour laisse donc choisir les Français binationaux d’origine étrangère entre être déchus de leur culture ou bien de leur nationalité.

Un peu plus loin dans le débat, Zemmour n’avait pas hésité à proposer qu’il y ait « un accord », entre la France et les pays où il veut renvoyer ces « binationaux délinquants », en l’occurrence les pays de l’Afrique du nord, avant d’ajouter que si ces pays n’en veulent pas, il ne faut pas hésiter d’user de « moyens de pression », car selon lui, « la France aide beaucoup ces pays ». Avant de finir en affirmant que le sujet nécessite « une grosse négociation avec les pays d’origine ».

Les chiffres sur l’immigration algérienne

Les propos d’Eric Zemmour interviennent peu de temps après que l’Union européenne ait dévoilé les chiffres qui concernent l’immigration algérienne en Europe. En effet, et selon ces chiffres révélés par l’Union européenne, l’Algérie serait le septième pays bénéficiaire des visas de cours séjours Schengen. Cependant, l’Algérie figure également parmi les pays au taux de refus le plus élevé, avec un taux de refus de 43% en 2019.

Rédaction d’Algérie 360