Bouzid Lazhari : « Il n’y a aucune loi interdisant l’application de la peine de mort en Algérie »

Bouzid Lazhari : « Il n’y a aucune loi interdisant l’application de la peine de mort en Algérie »

Algérie- Le président du Conseil national des droits de l’Homme, Bouzid Lazhari, est revenu ce jeudi 10 décembre sur les modalités de l’application de la peine capitale en Algérie.

Lors d’une conférence de presse qu’il a organisé ce jeudi, le président du conseil national des droits de l’homme (CNDH) a affirmé qu’il y a aucun texte de loi interdisant l’application de la peine de mort en Algérie.

Selon lui, la législation algérienne contient 18 articles stipulant la possibilité de l’application de cette peine capitale.

Ceci dit, l’intervenant estime que la peine de mort doit être appliquée uniquement dans les cas de crime grave.

Lazhari précise, toutefois, que l’Algérie avait, certes ratifié un accord onusien portant sur la préservation des vies, mais elle a aussi accepté la peine de mort depuis 1993, soulignant qu’aucune loi ne l’empêche de l’appliquer.

Selon Zeghmati, « rien dans le droit national ou international n’empêche l’application de la peine de mort »

Le mercredi 25 novembre dernier, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, avait réaffirmé que « l’Algérie jouit de la pleine souveraineté et rien dans le droit national ou international n’empêche l’application de la peine de mort contre les auteurs d’enlèvements ».

Lors d’une séance plénière au conseil de la nation, le ministre avait alors souligné que « l’Algérie n’est signataire d’aucun accord ou traité international qui l’empêche d’appliquer la peine de mort ».

« Si les pouvoirs publics décident de réactiver l’application de la peine de mort, rien dans le droit national ou international n’empêche le maintien et l’application de la peine de mort », avait-il ajouté.

Merzouk.A