Air Algérie : Un manque à gagner d’environ 40 milliards de DA

Air Algérie : Un manque à gagner d’environ 40 milliards de DA

Algérie- La compagnie Aérienne Air Algérie est assommé par la crise du coronavirus, la perte de chiffre d’affaires est considérable, et  pourrait atteindre 40 milliards de DA.

Depuis la suspension du trafic aérien le 18 mars dernier, exception faite pour les vols cargo et pour les opérations de rapatriement, Air Algérie subit au plein fouet la crise du Coronavirus,  le conseiller du P-Dg d’Air Algérie, Mohamed Charef, révèle que «le manque à gagner de la compagnie, durant l’année 2020, est estimé entre 38 et 40 milliards de DA».

Tout en affirmant que, tout ce qu’a subi la compagnie aérienne impactera  les plans de ses investissement, le même intervenant affirme que « L’État est là pour nous accompagner dans le projet de renouvellement d’une partie de la flotte ».

À cet égard, Mohamed Charef a fait état d’un soulagement après la reprise des vols sur le réseau domestique d’Air Algérie qui reste  synonyme pour elle de reprise d’activité après avoir été lourdement impactée par les mesures de confinement décidées en mars dernier par les autorités sanitaires du pays, rendues impératives devant le danger de propagation du coronavirus.

Air Algérie lancera de nouvelles lignes intérieures

En outre, le conseiller du P-Dg d’Air Algérie, a annoncé que Air Algérie envisage le lancement trois nouvelles dessertes intérieures :  vers Mechria, Tiaret El Bayadh et la prospection d’autres marchés à l’étranger. «D’autres vols seront peut-être rajoutés prochainement en fonction de la demande et des capacités de la compagnie », ajoute-t-il.

Répondant a une question concernant le phénomène des  retards des vols constaté chez Air Algérie, le responsable répond :  » Air Algérie a réalisé un grand exploit sur ce volet au cours des dernières années. «Pour la ponctualité, nous avons redressé la situation et nos clients le ressentent. Actuellement nous sommes à 72% de ponctualité et si nous progressons de 5 minutes nous atteindrons la moyenne mondiale ».

Ch.LAIB