L’UE en Algérie dément la réception d’une « lettre désapprouvant la résolution du PE » de la part des parlementaires 

L’UE en Algérie dément la réception d’une « lettre désapprouvant la résolution du PE » de la part des parlementaires 

Algérie – L’Union européenne en Algérie a démenti la réception « d’une lettre de désapprobation de la résolution du Parlement européen » de la part des parlementaires. 

Dans un communiqué rendu public ce jeudi soir, l’Union européenne en Algérie a fait savoir que « certains titres de la presse nationale ont rapporté, les 2 et 3 décembre passés, que des parlementaires avaient remis une lettre de désapprobation de la récente résolution du Parlement européen, le mardi, 1er décembre, à l’ambassadeur de l’Union européenne en Algérie ».

Ainsi, la délégation de l’UE a démenti cette information et a précisé qu’ « aucune lettre n’était parvenue à son siège ».

« Par ailleurs, l’Ambassadeur de l’UE, M. John O’Rourke, se dit prêt à recevoir une délégation des signataires de ladite lettre s’ils souhaitent s’entretenir avec lui à ce sujet », a conclu le même communiqué.

Salah Goudjil a exprimé à Gérard Larcher le refus de l’Algérie « de toute ingérence dans ses affaires »

Lors d’un entretien téléphonique qu’il a reçu de la part du Président du Sénat de la République française, Gérard Larcher, le Président du Conseil de la Nation par intérim, Salah Goudjil, a réitéré le refus de l’Algérie de « toute ingérence dans ses affaires internes de quelque nature soit-elle », en réaction à la résolution adoptée par le Parlement européen sur la situation des droits de l’Homme en Algérie, a rapporté un communiqué du Conseil de la Nation.

M. Goudjil a estimé que cette résolution est « un acte en totale contradiction avec la pratique parlementaire », tout en soulignant à son interlocuteur qu’ « il n’était pas sans bénéficier du soutien occulte de la part de groupes d’intérêt, de lobbies, de partis politiques et d’entités qui, œuvrent à parasiter les relations de l’Algérie avec ses partenaires, ainsi que le processus démocratique dans lequel elle s’est résolument engagée et l’entrave de toutes les démarches entamées en matière de réformes et de changements auxquels aspire le peuple Algérien ».

Le PE avait voté une résolution « d’urgence » sur la détérioration des droits de l’Homme en Algérie

« Le Parlement européen avait voté le jeudi, 26 novembre, une résolution d’urgence sur la détérioration des droits de l’Homme en Algérie. Le Parlement a voté, quasiment à l’unanimité, (669 voix pour, 2 contre, 22 abstentions), cette résolution et avait demandé la « libération des détenus inculpés pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression, à leur tête le journaliste Khaled Drareni«.

« Le parlement européen invite les autorités algériennes à déverrouiller les médias et à mettre fin à toute arrestation ou détention de militants politiques, de journalistes, de défenseurs des droits de l’homme ou de personnes qui expriment une opinion dissidente ou critique à l’égard du gouvernement ».

Rédaction d’Algérie 360.