Le Directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, Docteur Fawzi Derrar, s’est exprimé concernant l’acquisition du vaccin contre le Coronavirus (Covid-19).
Dans un entretien accordé à notre confrère Liberté, le Directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, Docteur Fawzi Derrar, a fait savoir que « dans le cadre du Comité scientifique, une réunion technique a eu lieu avec les producteurs du vaccin, entre autres les représentants de Pfizer », et ce pour « aborder tous les aspects inhérents à ce nouveau vaccin, notamment l’aspect technique et l’aspect logistique de ce nouveau produit d’immunisation ».
« Il faudra bien négocier l’aspect logistique qui a toute son importance et peut même avoir un impact dans la campagne de vaccination. Par conséquent, il faudra trouver et acquérir des solutions par rapport à notre système de vaccination existant déjà », a expliqué Docteur Derrar.
Interrogé sur cette réunion, le Directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie a indiqué qu’ « il faut avoir d’abord à l’esprit qu’outre les deux vaccins susmentionnés, il y en a d’autres qui vont encore sortir ».
« Il y a aussi la possibilité de passer par le système Covax des Nations unies qui permet de garantir un accès au vaccin. Le système Covax permettra d’acquérir le vaccin deux à trois fois moins cher qu’en l’achetant directement chez un fabricant », a-t-il souligné.
« Nous avons aussi reçu avant le groupe Pfizer d’autres fournisseurs. Nous avons eu l’opportunité de négocier avec d’autres laboratoires américains, européens, chinois et même russes. Nous sommes en train d’étudier tous les paramètres, ainsi que les avantages qu’offrent les uns par rapport aux autres », a-t-il rajouté dans ce même sens.
Par ailleurs, Docteur Derrar a fait savoir que lors de la réunion avec les représentants de Pfizer, les débats ont porté sur « tous les aspects et des avantages liés à leur vaccin, et qui pourrait être d’ailleurs parmi les premiers disponibles sur le marché ».
Selon le même responsable, la question liée à l’impact du vaccin sur notre système de santé a également été abordée, car « il faudra prendre en compte certains aspects logistiques, puisqu’il s’agit d’un vaccin d’une nouvelle génération ».
« On doit mettre en œuvre les moyens de transport et de logistique conséquents pour acquérir un tel produit d’immunisation qui est très fragile. Comme il n’est pas exclu qu’il y aurait encore d’autres vaccins qui n’auront pas les mêmes contraintes. On doit, par conséquent, être attentif à ce qui se passe chez les différents producteurs », a-t-il expliqué.