France : Une députée veut interdire le voile pour “les petites filles”

France : Une députée veut interdire le voile pour “les petites filles”

Une députée LREM, Aurore Bergé, a plaidé, devant l’Assemblée nationale, le 28 octobre dernier, pour l’interdiction du port du voile « aux petites filles ».

Avec le nouveau projet portant sur le séparatisme islamiste, beaucoup de polémiques sont remontées à la surface en France, entre autres, celles portant sur la polygamie et le port du voile.

En effet, la députée LREM Aurore Bergé a plaidé, le 28 octobre dernier, pour l’interdiction du port du voile « aux petites filles de cinq, six ou sept ans ».

« Qui peut aujourd’hui accepter que des enfants de cinq, six ou sept ans, des petites filles, portent le voile ou le hijab ? Personne dans notre République ne devrait accepter un tel renoncement, il faut qu’on soit absolument inflexible », s’est interrogée devant les membres de l’Assemblée ainsi que ceux de l’Association des journalistes parlementaires (AJP).

Selon le média français Ouest France, Aurore Bergé a également fait part de son intention « de porter cette proposition par voie d’amendement lors de l’examen du projet de loi sur le séparatisme ». « Le texte doit être présenté en Conseil des ministres le 9 décembre, pour un examen en première lecture à l’Assemblée en janvier », a souligné la même source.

Dans un Tweet posté jeudi dernier, la députée LREM s’est encore exprimée sur la question du port voile pour les petites filles, et a estimé que « les boutiques (qui les vendent) ne devraient pas exister ».

« Nos filles ne devraient pas être voilées ! L’émancipation des enfants, l’apprentissage de leur liberté, de l’intégrité de leurs corps ne passent pas par le voilement des fillettes », a-t-elle soutenue, en soulignant, qu’avec son collègue, le député Jean-Baptiste Moreau, ils proposent « d’interdire la vente du voile pour les petites filles en France ».

Pour précision, en 2019, Aurore Bergé s’est dite contre le port du voile pour les accompagnantes scolaires. « Sur du temps scolaire ou périscolaire, qui sont des temps partagés par tous les enfants, qui sont des temps obligatoires de la vie scolaire, il est normal que des parents disent « Moi je ne souhaite pas que mon enfant soit confronté ici à des convictions religieuses, à des convictions politiques », avait-elle déclaré sur un plateau télévisé.

Rédaction d’Algérie 360.