Des députés critiquent l’exécutif et demandent un remaniement ministériel

Des députés critiquent l’exécutif et demandent un remaniement ministériel

Lors des débats préliminaires autour du projet de loi des finances PLF 2021, des députés de l’assemblée populaire nationale APN ont vivement critiqué les choix de l’exécutif et ont même demandé un remaniement ministériel.

Lors de la séance d’hier mardi, les intervenants ont espéré le retour, le plus vite possible, du chef de l’État de l’Allemagne pour qu’il effectue un remaniement ministériel, vu que le gouvernement actuel n’est pas en mesure de faire face à la crise, selon certains d’entre eux.

Parmi les ministres cités par les députés, selon ce qu’a rapporté le quotidien El Khabar, l’on trouve le ministre de l’Industrie, le ministre des Ressources en eau ou encore celui de la jeunesse et des Sports, qui étaient absents lors de la séance.

Le député Hakim Berri n’a pas manqué de descendre en flammes le gouvernement actuel, le considérant comme « le plus faible ». Pour lui, « les côtés négatifs des ministres dépassent de loin leurs côtés positifs ».

Il déclare alors : « nous à peine sortis de l’histoire du frère conseiller, et nous nous sommes retrouvés face à l’histoire de l’ami conseiller ». Il ajoute d’emblée que le boycott populaire du référendum constitutionnel du 1er novembre constitue « la condamnation du peuple pour le gouvernement pour ses mensonges ».

Le député Lyes Saadi a critiqué, pour sa part, le ministre des Ressources en eau qui ne s’est pas présenté à la séance « prétendant la maladie », alors qu’il a tenu le lendemain une réunion officielle avec ses Directeurs de wilayas.

Le député a également fustigé le ministre de l’Industrie Ferhat Ait Ali qui « n’a pas parvenu à assurer ni des véhicules de moins de trois ans, ni des véhicules neufs, encore moins une industrie locale ».

Lyes Saadi n’a pas été le seul à critiquer Ait Ali, puisque le député Abdelghani Douicher l’a également accusé de fermer toutes les portes sur les investisseurs nationaux et étrangers, tout en se demandant si « ce ministre ne travaille pas au profit d’autres agendas ».

D’autres députés ont également remis en cause les chiffres et prévisions avancées par le ministre des Finances Aymen Benabderahmane, la gestion du dossier du rapatriement des ressortissants bloqués à l’étranger du fait de l’épidémie du coronavirus, la crise de liquidités, le dossier du pré emploi et la gestion de la crise sanitaire.

Merzouk.A