À la veille du referendum constitutionnel, prévu pour le 1er novembre, six partis islamistes qui ont décidé de voter contre la nouvelle constitution ont réitéré, hier mercredi, leur appel à voter non.
Cet appel a été réitéré, hier mercredi dans, un communiqué commun signé par le MSP, le Mouvement Nahada, le FJD, le Mouvement Azem, l’Alliance nationale pour le changement et le MSD. Ils estiment, en premier lieu que « le peuple algérien n’est pas encore parvenu à concrétiser les objectifs du Hirak ».
Et c’est pour cela, les signataires ont tenu à réitérer leur rejet de la nouvelle constitution en estimant qu’elle « a perdu toute sa crédibilité et sa transparence, notamment après la nomination d’un comité non représentatif et l’insistance à son maintien malgré les nombreux appels à le changer, afin d’aboutir à un consensus ».
Les partis soulignent également que la nouvelle constitution ne répond ni aux « aux aspirations des martyrs de la révolution du 1er novembre 54 », ni « aux revendications du mouvement populaire du 22 février 2019 », encore moins « aux aspirations du peuple algérien, qui consistent à changement réel et global ». Cette constitution, selon eux, ne répond même pas aux « promesses du président de la République ».
Et c’est pour ces raisons, parmi tant d’autres, que les signataires du document ont réitéré leur appel à rejeter le projet, en « votant non » lors du referendum constitutionnel de ce premier novembre 2020.

Merzouk.A