Charfi estime que « le choix populaire a été respecté pour la première fois en décembre 2019 »

Charfi estime que « le choix populaire a été respecté pour la première fois en décembre 2019 »

Le Président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a estimé que « le choix populaire a été respecté pour la première fois en décembre 2019 ».

Lors de son passage sur les ondes de la radio Chaîne 2, M. Mohamed Charfi, Président de l’ANIE, a indiqué que « la présidentielle du 12 décembre 2019 était l’unique échéance où la volonté populaire a été respectée »,  rajoutant que « l’élection du 12 décembre 2019 est la première élection depuis l’indépendance de l’Algérie où le peuple a choisi son Président », rapporte notre confrère El Watan.

« C’est un Président élu par le peuple. L’époque de la fabrication des Présidents est définitivement révolue, comme l’avait souligné la revue El Djeich », a déclaré M. Charfi en soulignant que « l’élection de Liamine Zeroual en 1995 était l’œuvre du peuple ».

Par ailleurs, M. Charfi a défendu l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) des critiques qui lui sont attribuées, et a déclaré que « celle-ci est issue du Hirak ».

« L’ANIE est issue du Hirak. Nous le dirons sans honte. Il y a même des gens qui sont actuellement dans le pouvoir qui ont des photos dans le Hirak avec des pancartes appelant à la mise en place de cette autorité », a-t-il affirmé. 

S’exprimant au sujet de la révision de la Constitution, notamment concernant les partis qui appellent leurs partisans à voter contre ce projet, le Président de l’ANIE a rappelé qu’il « ne faut pas confondre entre le changement de la Constitution et la concurrence qui existe entre les partis », et qui, selon lui, « doit être exprimée durant d’autres échéances ».

« Dans ce genre de rendez-vous, la compétition peut avoir lieu entre ceux qui s’opposent à cette révision et ses partisans. Mais, il ne faut pas confondre entre le changement de la Constitution et les programmes politiques de chaque parti qui doivent faire l’objet de concurrence dans d’autres échéances », a-t-il souligné, en concluant que « la révision de la Constitution est nécessaire pour le changement ».

Rédaction d’Algérie 360.