Quand Hamel envoyait un policier pour dresser le chien de madame Maya !

Quand Hamel envoyait un policier pour dresser le chien de madame Maya !

Le tribunal de Chéraga a entamé, hier mercredi, les audiences dans le procès de la prétendue fille cachée de Abdelaziz Bouteflika, Nachinachi Zoulikha-Chafika, surnommée Madame Maya

Outre que madame Maya, le procès implique ses deux filles, les deux anciens ministres Abelghani Zaalane et Mohamed El Ghazi, et l’ex DGSN Abdelghani Hamel. La principale prévenue et ses deux filles sont poursuivie pour « abus de fonction, violation de la règlementation, transfert illégal de fond de et vers l’étranger, demande et acceptation d’indus avantages en recourant à un agent public ».

Lorsque le juge de l’audience lui a signifié les accusations dont elle fait objet, Nachinachi Zoulikha-Chafika a tout nie, notamment le fait de se présenter en tant que fille cachée de Bouteflika. Les noms de l’ancien ministre Mohamed El Ghazi en tant qu’ancien wali d’Oran, et l’ex DGSN Abdelghani Hamel ont été cités à maintes reprises. Pour ce qui est de ce dernier, Madame Maya a affirmé qu’il lui a envoyé « un policier pour dresser son chien de garde ».

Cette révélation est intervenue suite aux questions du juge sur la garde qu’assurait des policiers, sous ordre de Hamel, à la villa de Moretti de l’accusée. Tout en niant cela, elle affirme en revanche que l’ancien DGSN lui envoie un policier pour s’occuper du dressage de son chien de garde.

Pour ce qui est de la fille cadette de Madame Maya, elle a déclaré au juge qu’elle connaissait bien Bouteflika, mais elle n’a pas arrêté de clamer son innocence. Elle a affirmé au juge, ne rien savoir sur la somme de 10 milliards de centimes retrouvée et saisie dans leur villa. La fille ainée a également nié toutes les accusations portées à son encontre, mais n’a pas hésité à enfoncer l’ancien ministre Mohamed El Ghazi en indiquant qu’il lui avait amené un associé pour le parc d’attraction érigé sur la parcelle de terrain acquise par son biais à Chlef.

Lors de la séance du soir, un médecin spécialisé en maladie mentale a confirmé publiquement, après examen de l’ancien ministre du Travail, Mohamad al-Ghazi, que ce dernier souffrait d’une maladie chronique qui se développe jour après jour par la mort de ses cellules cérébrales. Le médecin a expliqué que l’accusé doit subir périodiquement des examens.

Merzouk.A