Le Front pour la justice et le développement (FJD) a décidé ce vendredi, 2 octobre, de rejeter et de voter « non » sur la nouvelle Constitution.
Suite à une réunion qui s’est tenue ce vendredi, 2 octobre, les membres du Conseil consultatif national du FJD ont décidé « de rejeter le projet de révision constitutionnelle et de voter « non » lors du référendum prévu le 1er novembre prochain ».
Le parti de Abdellah Djaballah a considéré que « le nouveau texte ne répondait pas aux aspirations du peuple algérien, exprimées lors du mouvement Hirak ».
Le FJD, qui a appelé ses partisans mais aussi le peuple algérien à voter « non » le 1er novembre prochain, a estimé que « ce projet de révision constitutionnelle adopte un courant laïc » et « n’accorde pas suffisamment d’importance à l’Islam et à la langue arabe ».
En effet, Djaballah a critiqué le fait que « le projet adopte deux longues officielles, à savoir l’arabe et le tamazight, » soulignant que « cela présente un danger pour l’unité du pays ».
Pour rappel, le parti d’Abderrazak Makri, le Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), a également appelé, samedi dernier, ses partisans à voter « non » sur la nouvelle Constitution.