Tribunal Sidi M’hamed : Khalida Toumi bientôt devant le pôle économique et financier

Tribunal Sidi M’hamed : Khalida Toumi bientôt devant le pôle économique et financier

L’ancienne ministre de la Culture Khalida Toumi devra comparaitre incessamment devant le pôle économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed, pour répondre aux accusations portées à son encontre.

Elle est, en effet, poursuivie pour mauvaise gestion de trois grands événements culturels. Il s’agit, selon le journal arabophone Echourok, de « Alger, capitale de la culture arabe », « le festival culturel islamique » et « Tlemcen capitale de la culture islamique ». Lors de sa première audition, le conseiller instructeur chargé de l’enquête à la Cour suprême l’a inculpée de trois chefs d’accusation ; abus de fonction, dilapidation de deniers publics et octroi d’indus avantage.

La défense de l’ancienne ministre, Me Boudjemaâ Ghechir, rapporté par le même journal a indiqué, qu’après la fermeture de toutes chambres d’instruction au niveau de la Cour suprême, le dossier de sa cliente a été transféré vers le pôle économique et financier du tribunal Sidi M’hamed. Il précise toutefois qu’elle n’est pas encore été auditionnée, et qu’aucune information n’est encore parvenue concernant l’instruction.

L’avocat souligne également que Khalida Toumi est actuellement en détention provisoire et cela depuis novembre 2019, soit 10 mois. Selon lui, cela constitue le délai maximum prévu par la loi dans ce genre d’affaire, qui ne doit pas excéder les 8 mois de détention provisoire.

Il ajoute qu’il avait « introduit un appel au niveau de la Cour suprême, avant le transfert du dossier devant le tribunal de Sidi M’hamed, un recours rejeté par le Cour qui a refusé de libérer notre cliente ». Il a fait également savoir qu’il a écrit au « président de la République, le premier juge du pays, le 29 août afin de lui expliquer les détails de l’affaire ».

Selon l’avocat, le chef de l’État a levé l’accusation du fait de la gestion, à l’exception des actes liés à la corruption et au blanchiment d’argent. Alors que sa cliente est « poursuivie pour des fait relevant de la gestion et pas de corruption et de blanchiment d’argent ».

À noter ici que le conseiller instructeur près la Cour Suprême avait mis l’ancienne ministre Khalida Toumi, en détention provisoire pour des accusations liées à l’abus de fonction, dilapidation des deniers public et octroi d’indus avantages.

Merzouk.A