Coronavirus : Des chercheurs déterminent le principal moyen d’attaque du virus

Coronavirus : Des chercheurs déterminent le principal moyen d’attaque du virus

Plusieurs chercheurs ont déterminé le moyen d’attaque principal du Coronavirus, la raison pour laquelle l’organisme ne peut pas se défendre à un stade précoce de la maladie.

Selon des chercheurs cités par Bloomberg, le nouveau Coronavirus arriverait à empêcher la réaction immunitaire qui permet de combattre l’infection. Le manque de production d’interféron est la raison pour laquelle l’organisme ne peut se défendre à un stade précoce de la maladie.

« Sa grande ruse consiste à éviter la réponse immunitaire innée initiale pendant une période de temps significative et, en particulier, à éviter une réponse précoce par l’interféron de type 1″, a expliqué le professeur au Center for Infectious Disease and Vaccine Research à l’Institut La Jolla d’immunologie en Californie, Shane Crotty. Ainsi, le virus réussit à influencer la réaction immunitaire en raison de ses gènes anti-interférons. Ces derniers sont susceptibles d’arrêter ou de contrarier la production ou l’effet de ces protéines.

Selon une étude de Science citée par la même source, des anticorps bloquant l’interféron sont apparus chez 101 des 987 patients atteints d’une forme grave du virus, cependant, les anticorps n’était présent chez aucune des 663 personnes présentant des formes légères ou asymptomatiques.

« Nous pensons que le temps de la réaction peut être primordial, car ce n’est que dans la première phase de la contamination qu’on peut vraiment combattre les particules virales et se défendre contre l’infection », a déclaré Alexander Hoischen, chef du groupe des technologies génomiques et d’immuno-génomique au Radboud University Medical Center à Nimègue, aux Pays-Bas.

Toutefois, une réaction immunitaire excessive de l’interféron au virus peut entraîner une grave complication, celle-ci risque de provoquer une inflammation pulmonaire. « C’est une maladie très intéressante car trop peu d’immunité n’est pas bon », a conclu Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, cité par la même source.

Rédaction d’Algérie360.