Camps de réfugiés Sahraouis de Tindouf : le Maroc accuse à nouveau l’Algérie

Camps de réfugiés Sahraouis de Tindouf : le Maroc accuse à nouveau l’Algérie

Saad-Eddine El Othmani, le chef du gouvernement marocain a accusé, l’Algérie d’avoir « délaissée la gestion des camps de réfugiés » Sahraouis de Tindouf à « un groupe séparatiste armé ».

Lors de son intervention préenregistrée et diffusée samedi à l’occasion la 75e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, Saad-Eddine El Othmani a évoqué la question du Sahara Occidental et les camps de réfugiés Sahraouis à Tindouf.

Il a déclaré que « le Maroc réitère sa profonde préoccupation quant à la situation humanitaire déplorable des populations des camps de Tindouf, dont la gestion a été délaissée par le pays hôte à un groupe séparatiste armé ».

Selon lui, il s’agit d’une « violation flagrante de ses engagements internationaux en vertu de la convention sur la situation des réfugiés de 1951 et les autres conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire ».

Plus loin encore, le chef du gouvernement marocain estime que « le contexte de la pandémie de Covid-19 ne fait qu’accentuer les préoccupations sur le sort de cette population séquestrée dans des camps gérés par un groupe armé ne disposant d’aucune légitimité au vu du droit international ».

Selon Saad-Eddine El Othmani, « il est grand temps que la communauté internationale prenne une mesure décisive pour pousser le pays hôte à permettre au Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés de procéder au recensement et à l’enregistrement de la population des camps de Tindouf, conformément au droit international humanitaire des réfugiés et aux appels incessants du Conseil de sécurité dans l’ensemble de ses résolutions depuis 2011 ».

Rappelons que le Maroc avait déjà accusé l’Algérie, le 17 juillet dernier de « détournement de l’aide humanitaire européenne destinée aux réfugiés sahraouis des camps du Tindouf », « des millions d’euros des contribuables européens sont en jeu, tandis que les conditions des réfugiés sont restées inchangées », avait alors indiqué l’agence de presse marocaine (MAP).

Rédaction d’Algerie360