Hommage à Abderrahmane Fardeheb, lâchement assassiné le 26 septembre 1994 

Hommage à Abderrahmane Fardeheb, lâchement assassiné le 26 septembre 1994 

Abderrahmane Fardeheb, un docteur d’État en sciences économiques à l’Université d’Oran, a lâchement été assassiné le 26 septembre 1994 par deux terroristes.

Né le 23 mai 1944 à Maghnia, M. Abderrahmane Fardeheb, a d’abord fréquenté l’école élémentaire ensuite il a rejoint le lycée Ben Zerdjeb à Tlemcen, pour obtenir son baccalauréat en sciences à Alger en 1963.

Ainsi, il poursuit son parcours à l’Université d’Alger en sciences économiques, et obtient une licence en 1969, puis un DESS en 1972.

Entre 1970 et 1973 M. Fardeheb est assistant contractuel à l’université d’Oran, puis devient assistant stagiaire, jusqu’en 1981 pour enfin devenir  Maitre assistant titulaire et chargé de cours jusqu’en 1983.

Tout au long de sa brillante carrière, M. Fardeheb a encadré les travaux de plusieurs étudiants, et a publié des articles scientifiques et des livres dans le domaine des sciences économiques.

Parallèlement à ses occupations universitaires, le regretté était un grand humaniste et un fervent défenseur des plus faibles. Pendant plusieurs années, il a milité au sein du Parti d’avant Garde Socialiste (PAGS).

Le lundi 26 septembre 1994, deux terroristes ont lâchement assassiné M. Abderrahmane Fardeheb dans son quartier, alors qu’il était accompagné de sa fille.

Aujourd’hui, 26 ans après cette tragédie, la famille du défunt continue de pleurer sa perte, et de rendre hommage à sa mémoire, ainsi qu’à celle de toutes les victimes de la décennie noire.

« 26 septembre 2020 égrène 26 ans jusqu’à ce jour funeste : Ce lundi 26 septembre 1994. À 8 h du matin, des assassins terroristes islamistes t’ont ôté la vie. Ils ont prononcé leur sentence, ils ont décrété que tu n’irais plus prodiguer le savoir. À 15 h, dans cet hôpital où tu venais de rendre l’âme, je devenais veuve et nos enfants des orphelins, par la faute d’hommes sans foi. Dévastée, je rentrai dans notre maison, mais… sans toi. », a écrit sur Facebook sa veuve, Madame Z. Fardeheb.

Rédaction d’Algérie 360.