Accord d’association avec l’UE : l’Algérie cherche à “préserver ses intérêts”

Accord d’association avec l’UE : l’Algérie cherche à “préserver ses intérêts”

Lors d’une entrevue qu’il a accordée à des responsables de médias nationaux, le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune est revenu sur l’accord d’association avec l’Union européenne (UE).

En premier lieu, Tebboune a affirmé que l’Algérie ne compte pas renoncer à l’accord. En revanche, il a assuré qu’une révision du calendrier relatif au démantèlement tarifaire en fonction des intérêts économiques du pays, sera effectuée.

« Nous ne pouvons pas renoncer à l’accord d’association avec l’UE (…) l’Union Européenne étant un partenaire auquel nous nous attachons », a-t-il, en effet, fait savoir.

Il a insisté, toutefois, sur l’attachement de l’Algérie à ses intérêts économiques et ses efforts pour construire une économie indépendante de la rente. « Nous allons revoir le calendrier (démantèlement) et ils (UE) sont d’accord concernant cette révision à laquelle s’attelle des économistes », a-t-il assuré. « Nous sommes en principe des partenaires de l’UE mais pas au détriment de notre économie », a ajouté le chef de l’État.

Il convient de rappeler qu’en 2002, l’Algérie avait signé un accord d’association avec l’UE. Entré en vigueur en 2005, cet accord prévoit l’établissement de la zone de libre-échange entre les deux parties en 2017 avant de prolonger de trois ans le délai de l’établissement de cette zone jusqu’à septembre 2020.

Rédaction d’Algerie360