Stress hydrique en Algérie : le ministre Arezki Berraki apporte des précisions

Stress hydrique en Algérie : le ministre Arezki Berraki apporte des précisions

Le ministre des ressources en eau Arezki Berraki, est revenu ce dimanche sur la situation hydrique en Algérie, notamment concernant le stress hydrique et les difficultés que rencontre le pays en la matière.

Intervenant à l’émission LSA Direct du Soir d’Algérie, le ministre a apporté des précisions concernant l’une de ses anciennes déclarations ; « l’Algérie est un pays à difficulté hydrique ». En premier lieu, il s’est référé aux indicateurs de l’ONU définissant le seuil de rareté en eau.

« Je vais vous donner un premier indicateur. Au niveau de l’ONU, le seuil de la rareté de la ressource, c’est d’avoir un minimum de 1000 mètres cubes par an par citoyen. En Algérie, on est à 430 m3, soit moins de la moitié », a indiqué M. Arezki Berraki.

Ensuite, le ministre a précisé que les ressources en eau dont dispose l’Algérie sont limité, notamment en comparaison avec la demande qui ne cesse de s’accroitre. « On a des ressources limitées, et vulnérables puisqu’elles sont impactées directement par le changement climatique ».

Selon lui, l’Algérie dispose d’un potentiel d’environ 18 milliards de m3. Ce qui ne peut pas être augmenté », a-t-il fait savoir. En revanche, continue le ministre, « on a une population qui augmente d’une manière exponentielle avec 1 million de naissances par an ». « D’ici 2050, on va passer à 50 millions d’habitants, alors les 18 milliards vont rester », a-t-il ajouté.

Rédaction d’Algerie360