Plusieurs partis, dont le FLN, se plaignent de la “suspension des subventions” de l’État

Plusieurs partis, dont le FLN, se plaignent de la “suspension des subventions” de l’État

Les subventions de l’État aux partis politiques ont été gelées et « sans préavis », depuis près de deux ans. Les formations politiques, notamment celles représentées majoritairement dans les deux Chambres du Parlement, se plaignent.

Les partis de la majorité parlementaire, à savoir le RND et le FLN, étaient les premiers à se plaindre. D’ailleurs, selon ce qu’a rapporté le quotidien le Soir d’Algérie, il s’agit de la somme 40 millions de centimes de subvention versée pour chaque parlementaire.

Pour le FLN avec ces 217 parlementaires, la subvention peu atteindre les 8,680 milliards de centimes chaque année. Le parti déplore déjà la « sécheresse financière » qui frappe ses caisses. Pour le chef de cabinet du secrétaire général du parti Mohamed Amari, rapporté par le Soir, « cet arrêt est venu du ministère des Finances. Nous souhaitons qu’il ne s’agisse que d’une suspension provisoire ».

Selon lui, « la question est d’ordre juridique et évoquée dans la loi sur les partis et la Constitution. On prend les aides en fonction du nombre des parlementaires. Nous souhaitons qu’il s’agisse d’un problème technique. On ne demande pas plus que ce que la loi nous accorde. On demande l’application de la Constitution et de la loi ».

Le même responsable estime que « même s’il s’agit d’une décision politique, elle est illégale car contraire à la Constitution qui n’admet aucune interprétation. Tous les partis ont droit à ces subventions, qu’ils soient avec ou contre le pouvoir ».

En revanche, le FFS, par le biais de Hakim Belahcel, membre de l’instance présidentielle du parti, affirme : « s’agissant de la suspension des subventions octroyées aux partis politiques au prorata du nombre de leurs parlementaires, le FFS a pris acte de cette mesure ».

Il a tenu également à rappeler que son parti « a suspendu ses activités au sein du Parlement avec ses deux Chambres. C’est une décision politique tranchée avec conviction et sens de responsabilité ». Avant de rétorquer : « ce qui est certain, c’est que notre parti ne sera jamais otage de ces subventions octroyées par l’État. Comme à son habitude, le FFS continuera à fonctionner en puisant dans l’apport financier issu des cotisations de ses nombreux militants ».

Rédaction d’Algerie360