Ministère de l’Education nationale : Des peines d’emprisonnement pour la fuite des sujets de bac

Ministère de l’Education nationale : Des peines d’emprisonnement pour la fuite des sujets de bac

Des peines d’emprisonnement suite à la fuite des sujets des épreuves du baccalauréat ou la diffusion des corrigés, sont entrées en vigueur hier lundi.

Selon le communiqué du ministère de l’Education nationale, publié lundi, la justice a mis en place des sanctions et des peines d’emprisonnement pour des délits liés à la fuite des sujets de l’examen du baccalauréat ou à la diffusion des corrigés des sujets.

En outre, le ministère a affirmé que l’Organe national de lutte et de prévention contre la criminalité liée aux TIC œuvrait, en coopération avec les brigades de lutte contre la cybercriminalité, grâce à « leur vigilance constante et permanente, jour et nuit, à suivre de tels agissements en vue de garantir le bon déroulement des épreuves du Baccalauréat« .

En effet, le tribunal de Hassi Bahbah, une commune de la wilaya d’El Djelfa, a condamné deux jeunes répondants aux initiales R. M et R. F, à 3 ans de prison ferme ainsi qu’une amende de 500.000 DA et un mandat de dépôt à l’audience pour avoir fait fuiter le sujet de langue arabe et avoir diffusé son corrigé, a affirmé le communiqué.

Dans le même cadre, le tribunal de Tébessa a condamné, à une peine de 18 mois de prison ferme assortie d’une amende de 100.000 DA, avec un mandat de dépôt à l’audience, le prévenu répondant aux initiales S. S. Tandis que les mis en cause H. KH et H. W ont été écroués à une peine d’un an de prison ferme, avec une amende de 50.000 DA avec mandat de dépôt à l’audience, par le tribunal d’Al Aouinet dans la même wilaya de Tébessa.

Une peine d’un an de prison ferme a été prononcée au tribunal de Laghouat, contre la prévenue K. N assortie d’une amende de 100.000 DA. La même sentence a été prononcée à l’encontre des deux prévenus T. F et Z. R à Ksar Chellala. Par Ailleurs, le tribunal d’Oued Rhiou à Relizane a écroué le prévenu M. M. A à une peine de 10 mois de prison ferme, assortie d’une amende de 100.000 DA. Alors qu’à El Menia, le mis en cause Ch. M a été placé en garde à vue.

À noter que les investigations se poursuivent concernant ces actes dont les auteurs ont été reconnus en attendant leur arrestation et présentation devant les juridictions compétentes.

Rédaction d’Algérie360.