BAC 2020 : Le Président de l’UNPEF s’exprime concernant le protocole sanitaire 

BAC 2020 : Le Président de l’UNPEF s’exprime concernant le protocole sanitaire 

Le Président de l’Union Nationale du Personnel de l’Éducation et de la Formation (UNPEF), Sadek Dziri, s’est exprimé au sujet du protocole sanitaire mis en place contre le Coronavirus (Covid-19) lors de l’examen du BAC.

Lors de son intervention sur les ondes de la radio algérienne, ce jeudi, 10 septembre, le Président de l’UNPEF, Sadek Dziri, a indiqué que « le protocole sanitaire mis en place pour assurer le déroulement de l’épreuve du BAC, sera bénéfique pour la rentrée scolaire ».

« Nous espérons que ce protocole sera appliqué dans les examens du baccalauréat, d’autant plus que le nombre d’élèves est élevé, car chaque classe comprend 20 candidats, or le nombre ne devait pas dépasser 15 élèves au maximum », a-t-il souligné.

« Si nous réussissons à mettre en place des mesures préventives et à assurer un éloignement physique à l’intérieur et à l’extérieur des classes, il nous sera utile pour préserver la santé des élèves lors de la prochaine rentrée scolaire », a-t-il estimé.

Dans ce même contexte, M. Dziri a fait savoir que, lors du déroulement de l’épreuve du BEM, « le protocole sanitaire a bien été appliqué », cependant, il a souligné que « les centres d’examens étaient vides, suite aux absences des élèves, qui, pour la majorité, ont réussi leur passage ».

« Les conditions devaient être créées sur la base de formulaires auxquels les élèves répondaient sur leur désir de réussir ou non l’examen, sachant que des budgets ont été alloués, des efforts ont été consentis et des énergies ont été dépensées pour réussir cet examen », a-t-il rajouté.

Enfin, le Président l’UNPEF s’est arrêté sur certaines difficultés que rencontre la rentrée scolaire de cette année, ainsi que les propositions formulées par le Syndicat des travailleurs de l’éducation au Ministère de l’Éducation, notamment « la répartition des élèves en petits groupes », « la mise en place d’un emploi du temps spécial », « l’adaptation des programmes scolaires » et « la mise en place d’un protocole sanitaire ».

« Cette proposition nécessite un encadrement pédagogique et des sacrifices de la part des enseignants, en contre-partie d’une prime. En cas d’expérience de fractionnement des classes – qui sont particulièrement nécessaires au niveau des classes de première année du secondaire après le grand succès enregistré à l’examen du BEM. Il est, de ce fait, nécessaire d’augmenter les heures supplémentaires et profiter de la journée de vacances », a-t-il conclue.

Rédaction d’Algérie 360.