Révision de la Constitution : Quand Bengrina critique la langue Tamazight

Révision de la Constitution : Quand Bengrina critique la langue Tamazight

Le candidat malheureux à la présidentielle du 12 décembre dernier et président du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a critiqué, hier mercredi 9 septembre, l’article 4 du projet de la révision de la Constitution.

Dans un communiqué rendu public sur la page de son parti, Bengrina a qualifié l’article 4, stipulant la langue Tamazight comme langue nationale, de “résidu du clan de la Issaba” et un héritage de la Constitution du président déchu Abdelaziz Bouteflika.

“La négativité flagrante de ce projet est de garder l’article 4 tel qu’il est, malgré que c’est l’héritage empoisonné du régime de la Issaba et de la constitution de Bouteflika”, a écrit Bengrina.

“L’Algérie et la nation algérienne sont une et unies avec son histoire, son destin, ses frontières, son drapeau, sa religion et sa langue, la langue du Coran”, a ajouté Bengrina, soulignant qu’ “il n’y aura pas de deuxième langue en Algérie pour des raisons objectives et constitutionnelles”.

Rédaction d’Algerie360