Constitution : le PAD rejette “la démarche référendaire du 1er novembre”

Constitution : le PAD rejette “la démarche référendaire du 1er novembre”

Les forces du Pacte pour l’alternative démocratique (PAD) ont rendu public, hier mardi, un communiqué dans lequel ils ont livré leurs positions à propos de la situation politique et sanitaire que traverse le pays. Mais aussi, le référendum de la révision constitutionnelle du 1er novembre.

Par le biais du communiqué ayant sanctionné une réunion au siège de l’UCP le 31 du mois écoulé, le PAD a annoncé « sa volonté́ d’organiser des rencontres publiques autour de la problématique des libertés fondamentales – politiques ou syndicales- comme enjeu majeur de la démocratie et la citoyenneté́ et comme instruments indispensables à la concrétisation des objectifs démocratiques proclames par la révolution populaire ».

Concernant la gestion de l’épidémie du coronavirus, le PAD estime que « les réponses données par les autorités du pays sont restées en deçà ̧ des besoins du secteur de la santé et ceux de la population ». « L’Algérie connaitra une rentrée sociale des plus difficiles de son histoire, comme le montre la double rentrée scolaire et universitaire qui se déroule dans des conditions catastrophiques », ont-ils indiqué.

Les forces du PAD ont également dénoncé la politique antidémocratique du « pouvoir ». « Les institutions sécuritaires et judiciaires continuent d’être illégalement instrumentalisées pour étouffer le Hirak et interdire les droits et libertés de l’écrasante majorité des citoyen(ne)s qui s’opposent à la restauration – par la force et le fait accompli – d’un système politique obsolète », lit-on dans le communiqué.

Concernant le référendum sur la révision de la constitution prévue pour le 1er novembre, le PAD estime que « la démarche référendaire du 1er novembre 2020 «ne peut en aucun cas constituer une solution durable à la gravissime crise politique que vit le pays ».

Sur ce, le Pacte indique qu’il « refuse de s’inscrire dans la double forfaiture d’un referendum sur une constitution imposée, a fortiori le jour anniversaire du glorieux premier novembre. Il estime en outre qu’il s’agit d’une brutale confiscation de la souveraineté du peuple qui reste déterminé à obtenir le départ du système par un processus constituant souverain à travers une transition démocratique indépendante ».

Rédaction d’Algerie360