Révision de la constitution : voici les principaux axes de la mouture finale

Révision de la constitution : voici les principaux axes de la mouture finale

Le Conseil des ministres, consacré à l’examen du projet de la révision constitutionnelle, a dévoilé ce dimanche, les principaux axes de la mouture finale de ce projet.

Ce conseil des ministres, présidé par le chef de l’État, a été consacré à l’approbation du projet de la révision de la Constitution avant de le soumettre au Parlement, conformément à l’article 208 de la Constitution, puis au référendum populaire du 1er novembre.

Selon le communiqué du Conseil, le Premier ministre a indiqué que « ce projet ajoute aux principes généraux régissant la société, d’autres principes imposés par les exigences de l’interaction avec les nouvelles donnes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays ».

« Le Premier ministre a présenté le projet, scindé en plusieurs axes, élaborés à la lumière des éléments sélectionnés par le Comité d’experts chargés de la révision constitutionnelle parmi des propositions reçues de la part des différentes franges de la société, des personnalités nationales et des forces politiques, et dont le nombre s’élève à 5.018 », lit-on dans le communiqué.

« Autant d’éléments qui confortent l’unité de la Nation et ses constantes, consacrent le respect de la volonté populaire, et consolident la cohésion nationale, le principe de séparation des pouvoirs et l’équilibre des pouvoirs, l’alternance au Pouvoir, la moralisation de la vie politique et la transparence dans la gestion des deniers publics, de même qu’ils épargnent au pays toute dérive de despotisme tyrannique et préservent les droits et libertés des citoyens », ajoute encore la même source.

« Le projet d’amendement constitutionnel assoit les bases juridiques pérennes de la nouvelle Algérie démocratique, à commencer par un changement radical du mode de gouvernance et de ses mécanismes, à travers l’élargissement des prérogatives de contrôle du Parlement et des dispositifs de contrôle, la prévention et la lutte contre la corruption, la consécration de la Justice sociale, l’ancrage du pluralisme médiatique libre et indépendant, l’encouragement des jeunes à participer à la vie politique et l’adoption d’une méthodologie de dialogue et de concertation pour parvenir à des solutions consensuelles, à la faveur de la Déclaration du 1er novembre 1954, source d’inspiration et référence immuable des politiques de l’État ».

Rédaction d’Algerie360