Le nom “Bouteflika” évoqué dans tous les scandales de corruption

Le nom “Bouteflika” évoqué dans tous les scandales de corruption

L’affaire des Législatives de 2017 a été mise sous la lumière lors du procès de Baha Eddine Tliba, Djamel Ould Abbès et son fils Skander. Au cœur de ce nouveau scandale, figure, encore une fois, le nom de Bouteflika.

Lors de son procès, l’ancien député, Baha Eddine Tliba, a fait des révélations concernant les « pratiques et les magouilles au sein du FLN » durant les Législatives de 2017, notamment l’opération « piège » conduite par le général Bachir Tartag pour arrêté Skander Ould Abbès, qui vendait les sièges à 7 milliards de dinars.

Selon notre confrère Le Soir d’Algérie, ce dernier a révélé que Saïd Bouteflika exerçait d’énormes pressions sur son père, Djamel Ouled Abbès, rajoutant qu’il « était ivre lorsqu’il appelait son père pour lui donner des ordres ». Djamel Ould Abbès a confirmé ces propos, en affirmant qu’il « donnait les ordres », en parlant de Saïd Bouteflika.

Le nom de Bouteflika est apparu lors de plusieurs autres procès inculpant d’anciens hauts responsables et des hommes d’affaires, à l’instar de celui d’Ali Haddad, qui a révélé que le frère conseiller de l’ancien président, Abdelaziz Bouteflika, Saïd, le contactait pour « le financement de la campagne du cinquième mandat ».

Dans l’affaire de la gestion automobile, les noms de beaucoup d’anciens responsables ont été évoqués, lors des différents procès, ces derniers se jetaient la responsabilité les uns aux autres, ce fut le cas de l’ancien Premier Ministre, Ahmed Ouyahia, qui a tenu pour responsable l’ancien président Abdelaziz Bouteflika. En effet, Ouyahia a affirmé que ce dernier assistait personnellement aux réunions pour gérer et débattre du dossier automobile, et ce au niveau même de la Présidence de la République, souligne Le Soir.

Le procès de l’ancien Directeur Général de la DGSN, Abdelghani Hamel, a, également, vu le nom de Bouteflika faire surface. En effet, l’ancien patron de la DGSN a accusé Saïd Bouteflika d’avoir « monté un dossier contre lui » car il le « détestait ».

Le tribunal de Sidi M’hamed et la Cour d’Alger sont le théâtre de ces procès, où tous les inculpés se jettent mutuellement les responsabilités pour tenter d’échapper à la justice.

Le 9 septembre prochain est la date du procès des frères Kouninef, poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation, entre autres, « blanchiment d’argent » et « obtention d’indus avantages », impliquant pas moins de 14 anciens responsables.

Rédaction d’Algérie 360.