Affaire des minoteries : le fils de Larbi Belkhir incarcéré

Affaire des minoteries : le fils de Larbi Belkhir incarcéré

Une grande affaire de trafic dans l’activité des minoteries vient d’être dévoilée suite à une enquête nationale. Il s’agit principalement de la vente en l’état comme aliment de bétail, du blé importé et destiné à la fabrication de la farine et de la semoule, subventionnées par l’état ».

L’un des présumés accusés dans cette affaire, liée également aux « fausse déclaration sur les capacités de trituration et exportation illégale » est le fils de du défunt général Larbi Belkheir. Selon le journal El Watan citant des sources judiciaires, il a été présenté par les éléments de la gendarmerie devant le tribunal de Ghardaia.

Il est soupçonné de « trafic liés aux activités à sa Semoulerie Sersou, dissoute en 2009, et Pâtes Sersou qui active toujours ». Il s’agirait également de nombreuses minoteries qui ont beaucoup plus contribué à la hausse de l’importation du blé.

Ces minoteries « augmentaient leurs capacités de trituration pour obtenir de plus grandes quantités de blé subventionné par l’Etat pour vendre le surplus comme aliments de bétail … ou bien elles le « cèdent à des fabricants de pâtes qui le réexportent, alors qu’il est destiné à la production de la farine et de la semoule », selon la même source.

Parmi les accusés dans cette affaire, qui touche les minoteries privées et publiques, on trouve « un directeur régional de l’OAIC (Office algérien interprofessionnel des céréales), placé en détention, suivi de Mohamed-Lamine Belkheir », le fils du défunt général Larbi Belkhir.

Sont également concernés par l’enquête, Hocine-Mansour Metidji, PDG du groupe Metidji, et son fils, l’ex- Directeur général de l’OAIC, Mohamed Belarbi, l’ex-directeur du protocole de la Présidence, Mokhtar Reguieg et l’ancien chef de cabinet de l’ex-ministre Abdelwahid Temmar.

Le fils de Larbi Belkheir, un homme d’affaire spécialisé dans l’agro-alimentaire bénéficiait de facilités pour l’obtention des crédits auprès des banques publiques, et le statut de privilégié auprès de l’OAIC.

Rédaction d’Algerie360