L’ancien Ministre, M. Ali Benouari, s’est exprimé sur la réouverture des frontières en abordant des questions bien précises sur le sujet.
À travers une publication sur sa page Facebook, l’ancien secrétaire général du Comité des emprunts extérieurs à la Banque Centrale d’Algérie, M. Ali Benouari, s’est exprimé au sujet de la réouverture des frontières, qui, pour rappel, sont maintenues fermées en Algérie à cause de la pandémie du Coronavirus (Covid-19).
En effet, M.Benouari a souligné que le Comité Scientifique chargé de la lutte contre la propagation du Coronavirus ne s’était pas montrer favorable à l’idée de la réouverture des frontières.
À cet effet, il a évoqué les déclarations du Docteur Mohamed Bekkat Berkani s’exprimant sur le même sujet mercredi dernier.
« Ce mercredi 2 septembre, Mohamed Bekkat Berkani, membre de ce comité, a laissé entendre que le moment n’est pas encore venu pour cette mesure. Il rappelle qu’en Algérie, « les premières contaminations au Coronavirus ont été des cas importés ». Il précise, par ailleurs, que le « gouvernement observe la situation pour pouvoir éventuellement prendre la décision d’ouvrir les frontières, avec probablement des préalables sanitaires » », a indiqué M.Benouari en citant Docteur Bekkat Berkani.
Dans ce même contexte, l’ancien Ministre a posé trois questions au Docteur Bekkat Berkani, à savoir :
- Existe-t-il un seul pays, en dehors de la Chine, où le virus n’a pas été importé ? Pourquoi, dès lors, vouloir chercher à nous singulariser ?
- “Observer la situation”, c’est bien, mais pendant combien de temps ? Sachant que plus le temps passe, plus les effets du confinement se révéleront plus dommageables pour l’économie et la société que le Coronavirus lui-même. Je pense, bien sûr, à sa mortalité, qui est partout très faible.
- Enfin, sur les préalables sanitaires qui conditionnent l’ouverture des frontières, le conseil scientifique n’est-il pas le mieux qualifié que les politiques pour définir ces préalables ?
Selon lui, les « Algériens ont le droit de savoir, sinon la fermeture des frontières revêtirait un sens purement politique ». Rajoutant « qu’il n’était pas anodin d’imposer, pour une durée indéterminée, une sorte d’ISTN à toute la population et une sorte de bannissement aux Algériens vivant à l’étranger ».
À la fin de sa publication, M. Ali Benouari a souligné que « nous serions bien inspirés de prendre exemple sur le pragmatisme tunisien ».