Les agences de voyages réclament l’ouverture des frontières

Les agences de voyages réclament l’ouverture des frontières
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Le gouvernement AlgĂ©rien n’a toujours pas ordonnĂ© l’ouverture  des frontières terrestres, maritimes et aĂ©rienne, la prolongation de la fermeture des frontières devrait ainsi pousser un certain nombre de secteurs directement concernĂ©s Ă  devoir attendre encore. La filière des voyages demeure en attente d’un plan de sauvetage, les agences de voyages ont Ă©tĂ© autorisĂ©es Ă  reprendre leurs activitĂ©s. Mais dans les faits, les opĂ©rateurs de la filière attendent une vĂ©ritable relance pour pouvoir se remettre rĂ©ellement au travail.

En effet, Bachir Djeribi, président du Syndicat national des agences de voyages (Snav) a déclaré pour notre confrère de « Liberté »:  “Que signifie reprendre du service alors que les hôtels ainsi que les frontières étaient fermés et que même le déplacement entre wilayas était difficile ? Et si aujourd’hui, les hôtels peuvent recevoir des clients, il n’en demeure pas moins difficile de reprendre le cours normal des choses”, se sont plaints de nombreux voyagistes qui s’estiment “lésés”, voire “méprisés” par les pouvoirs publics. “Ils nous ont promis des aides, mais jusqu’à présent, nous n’avons rien vu venir. Nous sommes à l’abandon”.

Plus de six mois après la fermeture des frontières, la filière des agences de voyages agonise, de l’aveu de Sofiane Benali, patron de l’agence SOS Travel d’Hydra, qui ajoute que ;  » “Nous avons beaucoup de charges en plus des salaires, alors que nous n’avons pas fait rentrer un seul centime depuis mars dernier. Il est vrai que nous avons puisé dans nos économies, mais c’est loin d’être évident, surtout que ça dure dans le temps et que nous ne disposons d’aucune visibilité quant à une éventuelle reprise imminente de l’activité”.

La reprise touristque semble encore une perspective floue, elle sera visiblement lente et en partie conditionnĂ©e justement par la reprise du transport aĂ©rien et d’abord l’ouverture des frontières, selon le mĂŞme intervenant, « la rĂ©ouverture de frontières est le seul moyen d’arrĂŞter la saignĂ©e”, affirmant toutefois l’impossibilitĂ© de compenser par le tourisme local,  “la rĂ©ouverture de frontières” qui, selon lui, est “le seul moyen d’arrĂŞter la saignĂ©e”. Il explique : “Appeler Ă  faire du tourisme local, alors que les conditions ne sont pas rĂ©unies, c’est peine perdue. Nous avons essayĂ© de le faire, et nous ne rĂ©coltons que des miettes. Beaucoup d’agences, qui Ă©taient en partenariat avec Bicha Voyages, ont fermĂ© boutique et beaucoup d’autres ont retirĂ© le million de cautions dĂ©posĂ© au niveau d’Air AlgĂ©rie pour la billetterie. C’est une catastrophe.”a-t-il-dĂ©clarĂ©.

RĂ©daction d’AlgĂ©rie360