Pour Jil Jadid : « les institutions sécuritaires ne devront plus s’immiscer dans la fonction politique »

Pour Jil Jadid : « les institutions sécuritaires ne devront plus s’immiscer dans la fonction politique »

Le parti de Soufiane Djilali (Jil Jadid), a publié dans un document rendu public vendredi, sa contribution au chantier de la réforme constitutionnelle, dont la mouture finale sera soumise à un référendum populaire le 1er novembre prochain.

Parmi les propositions, Jil Jadid préconise d’introduire la préservation du politique de toute intrusion du militaire. Dans un communiqué, le parti estime que « les institutions sécuritaires ne devront plus s’immiscer dans la fonction politique ni dans la gestion gouvernementale ».

Soulignant que les services de sécurité « devront être au service du consensus national, de la paix civile et de la sécurité de l’État », le parti de Soufiane Djilali indique que ces services « ne devront plus devenir l’instrument politique, de répression ou de manipulation au profit d’une quelconque partie dans sa volonté de conserver ou de conquérir le pouvoir ».

Pour le Haut Conseil de sécurité, le parti préconise d’y attribuer dans la nouvelle Constitution des « pouvoirs institutionnalisés renforcés », à condition que sa composante et ses prérogatives « soient formellement explicitées dans la Constitution » et qu’elle soit mise « sous l’autorité du président de la République ».

En gros, les propositions de Jil Jadid portent sur 5 volets à savoir, la nature du régime, l’équilibre des pouvoirs exécutifs, le pouvoir législatif, le pouvoir judiciaire et le pouvoir sécuritaire.

Par ailleurs, le parti a recommandé le « retrait définitif du sigle du FLN de la scène politique, pour annoncer une République nouvelle ».

Rédaction d’Algerie360