Le FFS insiste sur le consensus national et exige la libération des détenus d’opinion

Le FFS insiste sur le consensus national et exige la libération des détenus d’opinion

Le Front des Forces Socialiste (FFS) a réagi, samedi dernier, au projet de la révision de la constitution prévue le 1er novembre prochain.

En effet, lors de la première session de son conseil national extraordinaire, le FFS a révélé son intervention à la décision de la révision constitutionnelle. « Notre parti n’a pas omis de mettre en garde le pouvoir en place, sur les risques d’échecs à vouloir imposer d’une manière unilatérale et autoritaire, une feuille de route politique et un référendum pour adopter une nouvelle constitution pour le pays, que seule une Assemblée Nationale Constituante a la légitimé d ’élaborer », a indiqué l’instance présidentielle du FFS.

Le FFS a également mis l’accent sur son initiative sur le consensus national, en déclarant qu’un « État démocratique fort » était la seule solution contre les menaces extérieures. « Face aux dangers extérieurs qui guettent le pays et menacent notre souveraineté (…), nous réitérons notre attachement viscéral à la construction d’un consensus politique national, ce consensus politique sera l’amorce d’un véritable dialogue inclusif, sincère et responsable », a affirmé le même parti.

Toutefois, l’instance présidentielle du FFS a considéré que « seul un processus constituant » permettra de construire des institutions réellement démocratiques et représentatives, et qui devra « nous doter de la première Constitution qui reflétera les aspirations et les attentes du peuple Algérien », en mettant en garde contre « les risques d’échecs à vouloir imposer d’une manière unilatérale (…), une feuille de route politique et un référendum pour adopter une nouvelle Constitution pour le pays ». Selon le parti, seule une Assemblée nationale constituante à la légitimer permettra d’élaborer une Constitution qui réponde aux aspirations de la société.

« Le système actuel de gouvernance continue d’ignorer les revendications légitimes du peuple algérien sur le plan politique, économique et social. Alors que la crise sanitaire s’aggrave et que ses conséquences sur le plan de l’emploi et du pouvoir d’achat des citoyens s’amplifient et touchent toutes les catégories de la population, cette gouvernance se contente de mesures conjoncturelles et superficielles alors que la sortie de la crise multidimensionnelle actuelle requière des réformes structurelles et systémiques de l’État et de ses institutions », a confié le FFS, en exigeant « la libération sans délai, de tous les prisonniers politiques et les détenus d’opinion ».

Cependant, le FFS a affirmé que la crise sanitaire a, en plus d’avoir révélé l’état du secteur de la santé, accéléré la précarité sociale et le rythme de la crise économique. « Cette crise a installé une grave incertitude sur les perspectives scolaires de nos enfants et même sur le déroulement des examens du bac et du BEM ».

Pour rappel, le Chef de l’État, M. Abdelmadjid Tebboune a annoncé que la révision de la Constitution sera soumise à un référendum le 1er novembre prochain.

Rédaction d’Algérie360.