La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a déclaré hier en marge de l’ouverture de la réunion du bureau politique de son parti que l’urgence de l’heure réside dans la prise en charge “immédiate” des besoins sanitaires et socioéconomiques des citoyens, et que le referendum de la constitution n’est pas une priorité pour l’instant.
En effet, la Première femme du parti des travailleurs, a ajouté concernant ce Référendum que le peuple Algérien n’a pas participé au débat sur la révision de la Loi fondamentale du pays, affirmant toutefois qu’il s’agit » d’un projet qui n’émane pas de la volonté populaire », a-t-elle-estimé, affirmant à cet effet que la date du 1er novembre choisie pour ce référendum doit rester « exclusivement » liée à la commémoration de la célébration du déclenchement de la guerre de Libération.
Louisa Hanoune dit refuser de «participer à un débat qui n’en est pas d’ailleurs », et qui pourrait «légitimer le pouvoir et son maintien », selon elle c’est un non-événement et la révision de Constitution n’est pas leur première préoccupation, et que le souci demeure la dualité et la contradiction politiques qui font que chaque libération de détenus est suivie de plusieurs arrestations, voire emprisonnements, précisant que l’attention du parti est portée sur cette fermeture médiatique digne du temps du parti unique et l’emprisonnement de plusieurs journalistes, » Le contexte choisi pour le vote, à savoir le contexte politique et socioéconomique, relève de la politique du fait accompli, le peuple n’a ni assisté ni participé à l’élaboration du texte qui ne sera pas l’émanation du peuple, le débat qui a eu lieu a réuni ceux qui veulent le sauvetage et le replâtrage du système”, a-t-elle ajouté.
Dans le même contexte, concernant les arrestations et la pression mise sur les journalistes et les activistes, Hanoune a déclaré : » «Le système a gardé les mêmes pratiques et la même nature, mais cette fois-ci dans une conjoncture très différente, très difficile et dans un processus révolutionnaire, aujourd’hui la démocratie politique en général est en danger puisque tous les espaces d’expression chèrement acquis en 1988 ont été réduits », le bureau politique du PT a donc exigé la libération de tous les détenus politiques et d’opinion.
Rédaction d’Algérie360