Amar Ghoul et Ali Haddad au cœur d’une nouvelle affaire de corruption

Amar Ghoul et Ali Haddad au cœur d’une nouvelle affaire de corruption

La Cour Suprême a entamé l’instruction dans le dossier de l’ancien ministre des travaux publics Amar Ghoul. Le Dossier implique également Ali Haddad et plusieurs employés de la Société Algérienne des Travaux Routiers ALTRO.

Plusieurs employés de l’ETRHB de Haddad ainsi que son patron, et pas moins de 27 employés et un haut responsable de ALTRO, dont le siège social est sis à Skikda, sont concernés par l’instruction, selon ce qu’a rapporté hier dimanche le quotidien Echorouk.

Les enquêtes concernent des avances de fonds accordés par l’ALTRO à l’ETRHB d’Ali Haddad, en dehors de la règlementation en vigueur. L’instruction concerne également l’ex-ministre des travaux publics Amar Ghoul, actuellement en détention.

Selon la même source, la Direction générale des travaux publics est également concernée par l’enquête. Il s’agit du marché de réalisation d’un tronçon de l’autoroute Est-Oust au niveau du territoire de la wilaya d’Ain Defla.

L’ALTRO avait obtenu le marché par le biais du gré à gré, ce qui était tout à fait légal. Puis, une instruction verbale émanant du ministère des travaux publics entre 2009 et 2013 a suggéré d’accorder le projet en sous-traitance à l’ETRHB Haddad, sous prétexte que l’ALTRO ne dispose pas de moyens requis pour la réalisation des travaux.

L’enquête a révélé que les travaux ont été effectués par les travailleurs et les moyens de la société ALTRO, sous le nom de l’ETRHB. ALTRO récupérait les fonds qu’elle transférait ensuite à l’ETRHB, selon les termes du contrat conclu entre les deux parties.

Les enquêtes ont été ouvertes par la Cour suprême, après qu’un certain nombre de personnes impliquées dans l’affaire ont été entendues au niveau du tribunal de première instance de Skikda au cours des derniers mois, étant donné que le siège social de l’ALTRO relève de la compétence de ce tribunal.

Rédaction d’Algerie360