Où en sont les plaintes contre Naima Salhi ?

Où en sont les plaintes contre Naima Salhi ?

La demande de levée de l’immunité parlementaire de la députée Naima Salhi, ainsi que plusieurs plaintes portées à son encontre restent à ce jour sans suite.

En août 2018, Me Zakaria Lahrech en sa qualité de défenseur des migrants avait demandé au président de l’Assemblée populaire nationale (APN) de l’époque, Saïd Bouhedja la levée de l’immunité parlementaire de Naima Salhi.  Cette demande a été formulée suite aux attaques de cette députée contre les migrants venus de la sous-région subsaharienne, rapporte ce lundi le quotidien El Watan.

Rappelons qu’à cette époque, la député avait accusé, lors d’une emission sur El Bilad TV, les migrants subsahariens présents en Algérie de « sorcellerie » et d’être « vecteurs de maladies ». Pis encore, elle a appelé les autorités à « nettoyer les quartiers et les rues algériens des migrants ».

Sur ce, Me Zakaria Lahrech avait saisi l’assemblée afin de pouvoir poursuivre la parlementaire pour « diffamation » et « accusations sans fondement ».

En juin 2019, deux autres avocats ont déposé plainte contre Salhi pour « incitation à la haine raciale » et « appel au meurtre » à travers des vidéos qu’elle postait sur sa page Facebook officielle. Il s’agit de Me Kader Houali et Me Sofiane Dekkal et le militant Salim Chait. Ils avaient déposé plainte au tribunal de Boumerdès.

Huit mois après, le dossier a été transféré vers le tribunal de Chéraga pour instruction. Cependant, à ce jour, la mise en cause n’a pas été convoqué, précise le même journal.

En janvier dernier, Mourad Amiri, ancien cadre au ministère de l’Intérieur, avait également déposé une plainte à l’encontre de la parlementaire pour « diffamation », « racisme » et « mise en danger de la vie d’autrui ».

En décembre 2019, c’est la famille du moudjahid Lakhdar Bouregaâ, qui déposa plainte contre Naima Salhi. Cette plainte est intervenue, rappelons-le, suite à une publication de la députée dans laquelle elle remettait en cause le passé révolutionnaire de Lakhdar Bouregaâ, l’accusant d’intelligence avec l’étranger.

Rédaction d’Algerie360