Condamnation de Khaled Drareni : Vague d’indignation sur Twitter

Condamnation de Khaled Drareni : Vague d’indignation sur Twitter

Suite au lourd verdict prononcé ce lundi à l’encontre de Khaled Drareni, des journalistes, des personnalités et des organisations à travers le monde ont exprimé leur soutien au journaliste, via le réseau social Twitter.

Durant cette journée du lundi, l’hashtag #Freekhaleddrareni était en top tweet sur le réseau social, en guise de solidarité et de soutien au journaliste Khaled Drareni.

L’organisation Amnesty France a dénoncé un « verdict scandaleux », à l’encontre du « journaliste Khaled Drareni » et de Samir Belarbi et Slimane Hamitouche « figures importantes du Hirak ». L’organisation a également réitéré son appel à la signature de la pétition pour la libération de tous les détenus du Hirak.

Le secrétaire général de l’Organisation Reporters sans Frontière (RSF) Christophe Deloire a tweeté « La justice algérienne vient de condamner le journaliste Khaled Drareni à une peine de trois ans de prison ferme. Cette décision soulève le cœur et l’esprit par son caractère arbitraire, absurde et violent ».

La journaliste algérienne établie à Doha Meriem Belalia a estimé que c’est « une journée noire dans l’histoire de la presse algérienne … ». « Qu’a fait le journaliste Khaled Drareni pour qu’il soit condamné à trois ans de prison ? », s’est-elle interrogée.

Pour le Directeur de communication pour l’Afrique du Nord et le Moyen Orient à Human Rights Watch Ahmed Benchemsi, « les chefs d’inculpation, vagues, ne trompent personne. Ce qu’on lui reproche, c’est sa couverture extensive (et populaire) du Hirak ».

Johann Bihr, responsable de Reporters sans Frontières pour l’Europe Centrale et les pays de l’Est, n’a pas caché sa surprise quant au verdict du journaliste Khaled Drareni. « Pendant ce temps en Algérie, le correspondant Khaled Drareni a été condamné à trois ans de prison pour avoir fait son travail », a-t-il écrit sur son Twitter.

Rappelons que le journaliste Khaled Drareni a été condamné ce lundi à une peine de 3 ans de prison ferme et une amende de 50 000 DA. Ses deux co-accusés, Samir Belarbi et Sliman Hamitouche, ont écopé, quant à eux, d’une peine de 2 ans de prison dont 4 mois fermes, et une amende de 50 000 DA.

Rédaction d’Algerie360