Un policier a dĂ©noncĂ© le racisme commis par plusieurs policiers envers plus de 1000 prĂ©venus d’origine maghrĂ©bine et africaine au dĂ©pĂ´t du tribunal de Paris.
D’après France info, Amar Benmohamed, un brigadier-chef, a alertĂ©, dès le 12 mars 2019, sa hiĂ©rarchie concernant le racisme rĂ©gulier des policiers en charge d’assurer la sĂ©curitĂ© dans les cellules situĂ©es sous le Palais de justice Ă paris, Ă l’Ă©gard des accusĂ©s « maghrĂ©bins ou africains ». Selon lui, plusieurs de ces dĂ©tenus ont Ă©tĂ© victimes d’un mauvais traitement en Ă©tant privĂ©s de nourriture et de soins.
Le policier a Ă©galement affirmĂ© que des vols d’effets personnels ont lieu vis-Ă -vis de ces personnes Ă©trangères. Il a ainsi informĂ© d’un vol de tablette de la part d’un policier ayant affirmĂ© « avoir l’habitude », attestant que « c’est la parole d’un bâtard contre la nĂ´tre et je ne prends que des mecs qui ne parlent pas un mot français ».
NĂ©anmoins, le brigadier-chef s’est retrouvĂ© dans le viseur de ses supĂ©rieurs hiĂ©rarchiques, suite Ă sa dĂ©nonciation des pratiques racistes de ses collègues. Ainsi, il a confiĂ© que ces derniers le traitaient de « balance » et qu’il Ă©tait dans un Ă©tat de « dĂ©tresse psychologique grave ».
Ă€ noter qu’un policier a Ă©tĂ© renvoyĂ© en conseil de discipline et que cinq autres font l’objet de sanctions, selon l’agence AFP ce mardi. Ces mis en cause sont tous concernĂ©s par l’affaire dĂ©noncĂ©e par Amar Benmohamed.