Mort du jeune Akram en Belgique : La police belge présente sa version des faits

Mort du jeune Akram en Belgique : La police belge présente sa version des faits

Près d’une semaine après la mort du jeune algérien Akram, suite à son interpellation par la police belge dimanche dernier, la version définitive et officielle des faits reste dans l’ombre et n’a pas encore été mise sous la lumière.

En effet, le dimanche dernier un jeune algérien, Kadri Abderrahmane Ridha, dit Akram, a touvé la mort en Belgique suite à une interpellation policière violente à Anvers.

Les autorités algériennes ne sont pas restées indifférentes face à cette affaire, le Ministère des Affaires étrangères a aussitôt mobilisé l’ambassade et le consulat général d’Algérie à Bruxelles pour apporter l’aide nécessaire à la famille du défunt, mais surtout pour veiller à ce que la lumière soit faite sur cette affaire aux zones d’ombres.

Dans un communiqué rendu public hier, vendredi 24 juillet, l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, Monsieur Amar Belani, a déclaré avoir « saisi officiellement » les autorités belges au sujet de cette affaire, dans le but d’obtenir des informations « exhaustives et détaillées » sur les circonstances exactes de l’arrestation et de la mort du jeune ressortissant algérien.

« Nous poursuivrons notre accompagnement et notre soutien résolus de la famille du défunt dans cette douloureuse épreuve, en relation avec l’avocat de la partie civile, afin que justice soit rendue et que toute la vérité soit faite au sujet de cette tragique affaire qui a suscité l’émoi et la compassion tant en Algérie qu’auprès de notre communauté établie en Belgique« , a-t-il déclaré.

La version de la police belge

De son côté, la police belge défend sa version des faits, qui avance une « mort naturelle » par crise cardiaque suite à une interpellation qui s’est déroulée « sans violence ».

La police affirme également que le jeune Akram était sous l’effet de la drogue et qu’à l’arrivée de l’ambulance la mort a eu raison de lui.

« Quand nos services sont arrivés sur les lieux, ils l’ont maîtrisé et l’ont menotté au sol. Comme il continuait à tamponner, ils ont aussi croisé ses jambes. Ils ont également vu qu’il était probablement sous l’influence de drogues et ont donc contacté les services médicaux« , a indiqué le porte-parole de la police belge quelques heures après la tragédie.

Rédaction d’Algérie 360.