Des plages du littoral Est très fréquentées malgré les restrictions

Des plages du littoral Est très fréquentées malgré les restrictions

Des centaines de visiteurs fréquentent de plus en plus les plages du littoral et de la capitale malgré les restrictions mises en place par les autorités afin de stopper la propagation du Coronavirus.

En effet, plusieurs plages telles que la Sirène et la Cigogne à Bordj El Kiffan, ainsi qu’une petite crique dans la commune de Bordj El Bahri sont fréquentés par les baigneurs qui ne tiennent pas rigueur des interdictions mis en œuvre par les autorités en vue de la crise sanitaire actuelle liée au Covid-19. Selon eux, «l’eau de mer désinfecte tout, y compris le coronavirus ».

Ainsi, depuis le début de la saison estivale et l’arrivée des premières chaleurs, des centaines de visiteurs affluent les criques et les plages. «Ici, on est tranquille, car les agents de la police et ceux de l’APC ne viennent jamais, on peut profiter de la baignade durant toute la journée y compris pendant les heures du couvre-feu », a affirmé un jeune visiteur.

Cependant, ce n’est pas le cas dans toutes les plages, les autorités sont présentes dans de nombreuses plages essayant de dissuader les baigneurs qui regagnent les plages une fois les agents de polices partis. « C’est comme ça toute la journée. Mais ça ne peut pas continuer. Il faut que les services de sécurité donnent l’exemple en embarquant quelques-uns de ces estivants afin de dissuader les autres de faire de même. Sinon le jeu du chat et de la souris va se poursuivre à l’infini », a confié un propriétaire de commerce se trouvant à proximité d’une plage.

Néanmoins, des agents de la gendarmerie sont présents dans les plages telles que la Canadienne, Decca plage, Surcouf ou les Tamaris afin de dissuader ceux qui tentent de transgresser l’interdiction. « A Decca plage, les gendarmes veuillent à ce que le rivage soit vide toute la journée. La moindre présence humaine déclenche immédiatement l’alerte. Aucune personne n’est tolérée. Et c’est ainsi qu’il faut faire ailleurs », a affirmé un habitant du voisinage.

« Il faut recourir à la verbalisation, sinon ces jeunes n’entendront jamais raison », ont suggéré les habitant de la commune, craignant la création d’un nouveau foyer de contamination du virus Covid-19.

Rédaction d’Algérie360.