EPH Boufarik : « Les résultats du dépistage Covid-19 arrivent au bout de 8 à 9 jours » (Dr Yousfi)

EPH Boufarik : « Les résultats du dépistage Covid-19 arrivent au bout de 8 à 9 jours » (Dr Yousfi)

Depuis le début de la pandémie du Coronavirus, le test PCR pose un grand problème aux autorités sanitaires, malgré l’ouverture de plusieurs centres de diagnostic à travers le pays, l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) et ses annexes restent saturés par le nombre de prélèvements parvenus des 48 wilayas.

En effet, depuis le début de la crise du Covid-19, une trentaine de centres de diagnostic ont ouvert leurs portes dans les 48 wilayas, seulement le secteur de la santé rencontre beaucoup de difficultés dans la lutte contre le Coronavirus particulièrement avec la hausse des contaminations que connait le pays ces derniers jours.

Les spécialistes de la santé affirment qu’identifier le virus est un « casse-tête », le test PCR est le seul moyen d’affirmer ou d’infirmer la contamination avec certitude. Face à la surcharge des hôpitaux, certains établissements avaient adopté le diagnostic par le scanner mais le Ministère de la Santé avait communiqué des notes stipulant que le test PCR est le seul moyen fiable pour diagnostiquer le Covid-19.

Dans une déclaration à notre confère d’El Watan, le Chef de Service d’Infectiologie à l’EPH de Boufarik, Dr Yousfi Mohamed, a évoqué un retard des résultats des tests de coronavirus.

«Les délais pour la remise des résultats des prélèvements s’allongent de plus en plus. Au début de l’épidémie, on pouvait avoir les résultats dans les 24 à 48h qui suivent le prélèvement », a indiqué le responsable, soulignant que le « délai est encore plus lent. Les résultats n’arrivent qu’au bout de huit à dix jours« .

Ce qui complique le diagnostic, le suivi médical et le processus de prise en charge», a précisé Dr Yousfi Mohamed, affirmant que  «le recours au scanner à n’importe quel prix au test rapide est monnaie courante. Ce qui pourrait créer d’autres problèmes si on passe à côté d’un cas infecté.»

« les chiffres annoncés quotidiennement sont biaisés d’une wilaya à une autre à cause de la non-application de cette instruction. Nous n’avons pas les moyens nécessaires pour dépister les cas asymptomatiques », a-t-il ajouté. 

Rédaction d’Algérie 360.