Étudiants Algériens en France : Voilà ce qui va changer

Étudiants Algériens en France : Voilà ce qui va changer

Dans le contexte de la pandémie du Covid-19, l’administration française a annoncé à travers son site officiel de nouvelles directives concernant les conditions de travail des étudiants étrangers.

En effet, dorénavant la limite du travail salarial pour les étudiants étrangers est passée à 80% de la durée légale du temps de travail. L’administration française explique « qu’en raison de la pandémie du Coronavirus, un étudiant étranger peut exercer une activité professionnelle salariée dans la limite de 80% de la durée du travail annuelle ».

La même source précise « que cette dérogation concerne l’étranger présent en France à la date du 16 mars 2020 et ayant une carte de séjour temporaire portant la mention « étudiant » ».

Pour rappel, la limite du travail salarial pour les étudiants étrangers était de 60% de la durée légale du temps de travail.

Dans le même contexte, les étudiants algériens ne sont pas concernés par la nouvelle mesure, ils peuvent obtenir une autorisation provisoire de travail (APT), dans la limite d’un travail à mi-temps qui présente 50% de la durée annuelle de travail.

En France, l’étudiant algérien doit être muni d’un « certificat de résidence algérien étudiant » et demander une ATP auprès de l’unité territoriale de « La Directe » à son lieu de résidence et ce avant de commencer son activité.

Cependant, l’exception est faite pour les étudiants en contrat de professionnalisation et ceux inscrits dans des études comprenant une séquence de travail salarié (doctorant salarié en thèse, allocataire de recherche, faisant fonction d’interne en médecine …), ces derniers sont autorisés à travailler au-delà de 50% de la durée de travail annuelle pratiquée dans leur profession, souligne la même source.

Il faut également noter que la durée de travail autorisée est proportionnelle à la durée des études pour les algériens venus en France pour un seul semestre avec un visa de long séjour de 6 mois.

Rédaction d’Algérie 360.