Avec la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus en France, notamment dans les régions les plus touchées, le manque de place dédié à l’enterrement au culte musulmans, des victimes de la maladie refait surface.
Face à cette situation, les familles des défunts et les associations « se tournent vers les autorités et la justice », rapporte le quotidien « 20 Minutes », citant l’AFP. Indiquant que « des défunts attendent à la morgue de Rungis depuis trois semaines, c’est terrible »
Dans une déclaration rapportée par ce quotidien d’information, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui indique « qu’en temps normal, environ 80 % des défunts se font enterrer dans leur pays d’origine ». Ajoutant que « parmi les 35.000 cimetières français, seuls environ 600 ont des places dédiées au culte musulman, qui prévoit notamment que les morts soient enterrés dans un délai très court, en direction de La Mecque ».
Pour faire face à cette situation, certains maires à l’exemple du maire de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) » ont lancé des travaux d’agrandissement du carré musulman de son cimetière. Néanmoins, à ce rythme, « dans trois semaines, il sera complet », craint le maire de cette ville.
Rédaction d’Algerie360
