l’Algérie perd sa place du premier fournisseur du Gaz pour l’Espagne

l’Algérie perd sa place du premier fournisseur du Gaz pour l’Espagne

L’Algérie a perdu du terrain face à de nouveaux concurrents en matières de fourniture de gaz naturel pour l’Espagne, car selon les données de Cores relatifs aux importations de gaz de l’Espagne durant le mois de février, l’Algérie a été détrônée par les Etats-Unis, pratiquement autosuffisants et exportent pétrole et gaz.

En 2018, l’Algérie avait couvert près de 48.5% du gaz naturel consommé en Espagne, en effet la société qui gère les réserves espagnoles d’hydrocarbures, a révélé « qu’un revirement brusque est arrivé en 2019 avec une baisse des achats espagnols en hydrocarbures en provenance de l’Algérie de 38.4%, mais le février 2020 les USA auraient couvert , 27% des importations espagnoles de gaz naturel soit 7.924 GWh, devenant par la livraison d’une quantité pareille en gaz naturel le premier et principal fournisseur depuis trois décennies , l’Algérie est ainsi reléguée à la seconde position des fournisseurs d’Espagne en gaz avec 6.631 GWh, soit une part de marché de 22,6%, loin derrière les Etats-Unis.

En outre , le site aliqtisadia.com a annoncé que « Les USA depuis le boom du gaz de schiste et depuis l’arrivée de Donald Trump, ont voulu diversifier leurs clients et marchés étrangers surtout en Europe qui était depuis toujours le marché numéro un de l’Algérie, qui en 2018 a couvert 48,5 % du gaz naturel consommé en Espagne », dans le même contexte « L’Algérie est en face d’une compétition déloyale et féroce de la part des plus grands producteurs de gaz (USA, Qatar, Russie) et pétroles (Arabie Saoudite, USA, EAU), précise la même source .

Pour conclure le site a évoqué la gestion de productions et des contrats liés aux hydrocarbures en Algérie « Il est temps pour la Sonatrach et l’Algérie de revoir ces contrats et ça façon de négocier avec ces clients pour y inclure de la souplesse et de l’objectivisme car si aujourd’hui, l’Algérie perd presque 50% du marché espagnole (en moins de 12 mois), dans quelques mois on risque de perdre la totalité du marché européen ».

Rédaction d’Algérie360