L’année 2014 est la plus sûre de l’histoire de l’aviation civile, en dépit de la hausse des cas de décès lors des catastrophes aériennes survenues, a indiqué avant- hier le directeur de l’Association internationale des transporteurs aérien (IATA), relayé par l’agence télégraphique suisse (ATS). « En dépit du fait que la question de la sécurité aérienne s’est retrouvée à la Une des journaux pendant une bonne partie de l’année 2014, il est sûr de prendre l’avion », a déclaré Tony Tyler. « Et de surcroît, nous travaillons pour que le transport aérien soit encore plus sûr », a-t-il ajouté, en commentant le rapport de son organisation sur la sécurité de l’aviation civile en 2014, à Hong Kong.
L’IATA a toutefois recensé un nombre plus important de cas de décès l’année passée. 641 personnes ont été tuées dans 12 accidents mortels en 2014, contre 517 morts dans 19 accidents en moyenne entre 2009 et 2013. L’année 2014 a enregistré le taux d’accidents est « le plus faible » de l’histoire de l’aviation, de 0,23 accident pour un million de vols, soit un accident pour 4,4 millions de vols, contre 0,41 en 2013, selon le rapport. L’IATA n’a pas tenu compte dans son document du crash d’un Boeing 777 de Malaysia Airlines (vol MH17) abattu en juillet dans l’est de l’Ukraine (298 morts) car il ne s’agissait pas d’un accident. L’association a toutefois souligné l’amélioration de la traçabilité des appareils depuis la disparition mystérieuse du vol MH370 de la Malaysian Airlines, le 8 mars 2014, avec 239 personnes à bord. L’industrie aéronautique est déterminée à améliorer la traçabilité des appareils, étant « unanime à penser qu’elle doit faire quelques chose pour améliorer les dispositifs », a indiqué Tony Tyler. Début février, l’agence onusienne Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a décidé d’imposer à partir de 2016 le suivi minute par minute des avions en cas d’incident mais l’IATA avait souligné que bon nombre de compagnies n’allaient pas attendre pour améliorer la traçabilité des vols .