Si les ménages ont fait face à des dépenses faramineuses et se sont retrouvés confrontés à une détérioration extrême de leur pouvoir d’achat, sur le front social, plusieurs mouvements de protestation ont commencé dès le début de l’année et l’effervescence a persisté et est allée crescendo.
La grogne n’a épargné pratiquement aucun secteur, aussi bien le monde du travail que celui des chômeurs. Les sit-in, rassemblements et marches de protestation ont été tenus quotidiennement à travers le pays. Le gouvernement s’est révélé impuissant devant cette montée du mécontentement, misant toute son intervention sur des réponses sectorielles et techniques au marasme global, cumul de plusieurs années de ratages économiques et de panne politique.
R. K
