Par ailleurs, intervenant sur le retour en force des marchés parallèles «qui poussent un peu partout comme des champignons», le porte-parole de l’Ugcaa a appelé les pouvoirs publics, notamment les élus locaux, à s’impliquer davantage pour régler définitivement ce problème qui porte atteinte aux honnêtes commerçants et nuit gravement à l’économie nationale.
«D’après nos informations il y’aurait plus de 2000 points de vente informels toutes activités confondues implantés à travers le territoire national. Le taux de réalisation du réseau national de distribution contenu dans le plan quinquennal 2009-2014 n’a atteint que les 30%.
Avec 30 marchés de gros, 800 marchés de détails et 1000 marchés de proximité, ce projet, s’il venait à être finalisé, permettrait aux commerçants qui exercent actuellement dans l’informel de basculer dans le secteur formel et mettre ainsi fin à l’anarchie qui règne actuellement dans le secteur du commerce».
