20 ans sans eau potable, le calvaire des citoyens à Béni Rached

20 ans sans eau potable, le calvaire des citoyens à Béni Rached

Outre l’absence d’une alimentation en eau potable depuis plus de 20 ans, les habitants des villages d’El-Onsor et de Bouhadjela, dans la commune de Beni Rached à Chlef, soufrent également de plusieurs autres problèmes, ce qui constitue un véritable calvaire pour les familles.

Selon nos confrères du quotidien Liberté, la souffrance des habitants de cette région de la wilaya de Chlef qui est la même depuis plus de 20 ans, est devenue une source d’étonnement au sein des habitants eux même, mais aussi parmi les responsables et les autorités administratives et techniques compétentes qui sont responsables des deux villages d’El-Onsor et de Bouhadjela.

20 ans sans eau aux robinets

Le quotidien des familles qui habitent dans ces deux pauvres localités de la commune de Beni Rached, est marqué depuis plus de 20 ans par une absence complète de l’alimentation en eau potable, ce qui les enfonce encore plus dans la pauvreté et dans la mal-vie.

Compte tenu de la durée incroyable de cette situation, les habitants ont décidé d’émettre un énième cri de détresse : « les autorités locales n’ont jamais accordé un quelconque intérêt à nos problèmes. Aussi bien celles de la commune que celles de la wilaya qui n’ont pas daigné répondre à nos multiples et douloureux cris de détresse quant à notre manque d’eau depuis plus de 20 ans », accusent certains habitants.

Cette situation les poussent à se débrouiller par eux même et par leurs propres moyens. En effet, et afin de subvenir à leur besoin quotidien en eau potable, les habitant des deux villages d’El-Onsor et de Bouhadjela, sont obligés d’acheter l’eau à plus de 1 200 DA la citerne, tous les deux ou trois jours, et cela malgré leur situation financière critique.

D’autres problèmes

Le problème de l’inexistante alimentation en eau potable n’est pas le seul problème dont souffre la localité de Beni Rached, les habitants crient aussi leur ras-le-bol concernant le déplorable état de leurs routes qui se trouvent dans un état presque impraticable, mais dénoncent aussi le manque d’éclairage public, et l’absence du transport scolaire.