2 femmes nommées commissaires divisionnaires

2 femmes nommées commissaires divisionnaires

La police algérienne a fêté hier ses 47 ans d’existence.

La célébration a eu lieu au siège de la direction des Unités républicaines de sécurité d’El Hamiz (Bab Ezzouar) en présence du directeur général de la Sureté nationale, M. Ali Tounsi, accompagné de quelques ministres et de certaines personnalités.

Parmi les présents, on pouvait reconnaître M. Dahou Ould Kablia, le ministre délégué chargé des collectivités locales, M. Noureddine Moussa, ministre de l’Habitat, M. Tayeb Louh, ministre de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mme Nouara Saadia Djaafar, ministre déléguée chargée de la condition féminine, M. El Hadi Lahbiri, directeur général de la Protection civile, Mustapha Berraf, ex-président du Comité olympique algérien et le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd.

En plus de la symbolique de la célébration du 47e anniversaire de la Police algérienne, l’événement du jour c’est la promotion de 12 commissaires principaux, dont deux femmes, au grade de commissaire divisionnaire.

Avant la clôture de la fête, des parades ont été exécutées par des agents de l’ordre public, des officiers, des commissaires et des commissaires principaux dont le nombre s’élève à 4 660.

Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, a profité de la célébration de la date de création de la Police algérienne pour exprimer sa considération à tous les membres du corps de la police pour leur engagement dans la lutte contre le terrorisme et leur contribution à l’édification d’un Etat de droit.

Abordant la question liée au statut de la corporation, M. Zerhouni a déclaré que la police est de nature à contribuer davantage à l’adaptation des agents de la police à l’environnement actuel.

Le ministre de l’Intérieur a également mis en évidence «les efforts consentis par l’Etat et les directions de la sûreté, notamment en assurant des moyens matériels et humains qui ont permis une meilleure prise en charge de certains phénomènes, négligés auparavant, car la priorité a été donnée à la lutte contre le terrorisme».

Pour M. Zerhouni, «la prise en charge et la lutte contre ces phénomènes que certains pourraient trouver ordinaires exigent une reconsidération de certains services de sécurité et de la formation.

Le même responsable ajoute que «si tous les agents et officiers de police étaient tenus auparavant de maîtriser les moyens de lutte contre le terrorisme, ils sont désormais tenus de maîtriser, dans le cadre du respect de la loi, la lutte contre ce genre de phénomènes et de crimes».

Zerhouni a conclu son intervention en soutenant que «la situation exige davantage d’efforts», notamment en matière de formation d’agents et d’officiers de police et de gendarmes et officiers de la Gendarmerie nationale».