Alors que l’année n’est pas encore terminée, l’Algérie enregistre un taux de mortalité des plus effarants.
Jugez-en : 2.949 personnes sont mortes dans des accidents de la route durant les 9 premiers mois de 2015 contre 3.129 durant la même période de 2014, soit une baisse de 180 cas (-5,75%), selon un bilan rendu public samedi par la Gendarmerie nationale.
Le nombre de blessĂ©s, enregistrĂ© durant la mĂŞme pĂ©riode de l’annĂ©e en cours, s’Ă©lève Ă 29.479 cas, soit Ă©galement une baisse comparativement Ă celui enregistrĂ© durant la mĂŞme pĂ©riode en 2014 (35.586 cas), reprĂ©sentant un recul de 6.107 cas (-17,16%), note la mĂŞme source.
Quant au nombre d’accidents signalĂ©s, il est passĂ© de 19.262 en 2014, Ă 16.241 en 2015, soit une baisse de 3.021 accidents (-15,68%), selon la mĂŞme source. Le bilan fait Ă©tat Ă©galement d’une moyenne de 11 dĂ©cès, de 130 blessĂ©s et 70 accidents enregistrĂ©s quotidiennement durant les neufs premiers mois de 2015.
L’annĂ©e dernière, 24 388 accidents ont Ă©tĂ© dĂ©plorĂ©s durant l’annĂ©e Ă©coulĂ©e, faisant 3 984 morts et 44 546 blessĂ©s soit 67 accidents par jour avec 11 morts et 122 blessĂ©s, a indiquĂ© le responsable de la sĂ©curitĂ© routière au commandement de la Gendarmerie nationale, le colonel Mohamed Triki, qui prĂ©sentait le bilan des accidents de la circulation.
Le facteur humain est la première cause de ces chiffres, selon la plupart des conclusions d’enquĂŞte. Aussi, la question de la sĂ©curitĂ© routière est cruciale, mais demeure oubliĂ©e par les autoritĂ©s. Ne mĂ©rite-t-elle donc pas un conseil interministĂ©riel pour fĂ©dĂ©rer les interventions afin de trouver les solutions les plus efficaces pour sĂ©curiser un tant soit peu nos routes ?
L.M/APS