S.M.

Ainsi entre janvier et novembre de cette année, 502 AVC ont été recensés avec une progression de 58 cas par rapport à 2017 (444 cas). Près de 1.000 AVC (946 pour être plus précis) ont été dénombrés en 23 mois avec une moyenne de 78 cas par mois. Sur les 502 AVC signalés en 2018, seuls 45 cas ont bénéficié de la thrombolyse qui est efficace sauf si elle est administrée les 4 premières heures après la survenue de l’AVC. La thrombolyse est en fait un médicament autorisant la dissolution du caillot pour déboucher l’artère. La profession médicale semble se mobiliser à Oran pour aller en guerre contre cette pathologie qui peut avoir des effets irréversibles physiques, émotionnels, comportementaux et sociaux. L’AVC peut souvent modifier la capacité d’une personne à penser et à apprendre.
Les spécialistes recommandent une meilleure formation du corps médical et notamment les médecins généralistes sur les premiers signaux d’alerte des accidents vasculaires cérébraux pour sauver des vies. Les accidents vasculaires ischémiques durables sont généralement précédés d’accidents ischémiques transitoires dont les symptômes sont brefs. Ces symptômes trop souvent négligés par les patients doivent amener à consulter. Parmi ces symptômes il y a les troubles de langage, de compréhension et d’équilibre, la paralysie d’un membre ou d’un côté, la baisse brutale et unilatérale de la vision ou vision double et des troubles de la sensibilité d’un membre ou d’un côté.